Elarif Ibrahim, huissier de justice à Moroni
“Prendre part à la célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance de notre pays est tout simplement une marque de patriotisme. C’est une journée très spéciale, pour moi et pour tous les autres. Et aujourd’hui, la fête est tout simplement épatante. Elle est d’une grande envergure contrairement aux deux dernières années avec la Covid-19. C’est également des instants de moralisation. Le président de la République a toujours profité de l’occasion comme aujourd’hui, pour sensibiliser les citoyens sur la préservation de la paix et la sécurité dans le pays”.
Me Mohamed Ahamada Baco :
“C’est avec une grande fierté que je suis venue célébrer avec tous les Comoriens. C’est une journée à ne surtout pas manquer. Des choses qui me réjouissent c’est de grandir dans un pays libre, et indépendant. C’est, pour moi, une très belle chose. La fête du 6 juillet demeure depuis toujours mon coup de cœur de chaque année. Ça fait chaud au cœur de voir tout le monde réuni pour ce moment important de l’histoire de notre archipel”.
Youssoufa Mohamed Ali, délégué à la défense :
“C’est une journée très spéciale et très réussie. L’évènement s’est passé comme prévu. Le décor était au rendez-vous. Le chef de l’Etat a honoré la mémoire de nos héros, il tracé la ligne et s’est montré sensible aux chocs actuels. Il a promis de grandes mesures. La fête s’est bien passée. Il n’y a pas eu d’incidents, ni de bousculades. Donc, c’est une grande satisfaction pour tout le monde. Et à moi très personnellement. Ce que j’ai pu retenir de la journée, c’est que l’on doit tous s’unir pour préparer l’avenir du pays”.
Aida Nourdine, vice-présidente de l’Assemblée nationale
“Personnellement, je trouve normal et très patriotique de venir célébrer cette journée. C’est une date très importante pour le pays. Je ne peux que saluer la mémoire de ceux qui ont travaillé dur pour qu’on puisse arriver à ce stade. C’est un moment très crucial, et plein d’émotions. Surtout quand on se rend compte que c’est le seul moment qu’on se voit parler le même langage, et qu’on met de côté les égos et les différences. J’ai des frissons quand j’entends tout le monde entonner l’hymne nationale jusqu’à verser des larmes. Des larmes de joie. Mais je les verse aussi en mémoire de ceux qui ont milité pour cette noble cause, et qui ne sont malheureusement plus parmi nous aujourd’hui”.
Salma Salim, étudiante à l’université des Comores
“Je suis venue à la fête parce que depuis toute petite, on nous a toujours dit que c’est une date très importante et mémorable pour chaque citoyen comorien peu importe où il peut se trouver. Et donc, au fil du temps, j’ai compris ce que je devais retenir de cette journée. D’où ma présence aujourd’hui à cette fête. C’est la première fois, et j’ai été très surprise par l’ampleur. Il y avait trop de monde. Et même nous qui n’avions pas d’invitation, étions présents très tôt le matin. Et personne ne nous a bousculés”.
lhabib Hassane, 12ans
“J’aime venir assister à la fête, même si ma mère me le refuse dès fois. Et ce qui m’a fait venir aujourd’hui et d’ailleurs toutes les autres fois, c’est pour apprécier la parade militaire et les opérations de self-défense. J’aime voir les militaires avec leurs toutes nouvelles tenues. Quand ils se mettent à jouer avec les armes, cela me surprend beaucoup. Et je rêve défiler un jour avec eux. Quand je serai grand, je voudrai intégrer l’armée nationale. C’est un métier qui me fascine”.