Lancé jeudi dernier, la quatrième cohorte « bis » s’est poursuivie sur l’ensemble du territoire national. Des équipes ont été déployées partout dans la capitale pour s’assurer que tout le monde se fait vacciner. Au centre hospitalier de Moroni-Mbueni (Pmi), l’équipe des vaccinateurs est obligée de travailler non-stop. «Les flux ne font qu’augmenter. A 10h lundi, on a dépassé les 80 doses de Sinopharm déjà injectées aux citoyens. Et une éventuelle pause est loin d’être imaginée», a expliqué la major Nemata Said Adam qui regrette le nombre limité d’agents mis à sa disposition. Certains membres de l’équipe ont été en effet confinés chez eux car testés positifs.
Lenteur supposée dans l’administration des doses
La majore s’indigne ainsi du comportement de certains citoyens qui les accusent de lenteur dans l’administration des doses. «Les citoyens nous lancent des propos injurieux comme si on aurait souhaité travailler avec tant de pression. Ils devraient comprendre que nous travaillons en équipe réduite», devait-elle formuler.
Nemata Said Adam a constaté que les citoyens se rendent dans les sites de vaccination avec engouement.
Ce qui n’est pas le cas pour Dr Nasria Mhadjiri du Centre hospitalier de Fumbuni. «On nous avait demandé de vacciner environ 150 personnes par site journellement dans les huit sites qu’on mis à disposition. Si on multiplie 150 par 8, on aura un total de 1200 personnes par jour. Ce qui a été totalement impossible. A quatre jours, on se retrouve avec 720 personnes vaccinées au cours de cette 4ème cohorte bis. Donc, on n’a pas pu atteindre les objectifs fixés», a-t-elle expliqué.
Au centre hospitalier de Mde, une équipe mobile se rendait dans les foyers pour mobiliser des personnes non-vaccinées. Vers Moroni-Chezani, une équipe est installée au rond-point menant vers l’imprimerie Graphica.Les agents se chargent immédiatement de la vaccination de toute personne se trouvant dans un véhicule et ne présentant pas «le pass sanitaire».