Le lancement du 8e festival du Forum jeunesse Chine-Afrique a eu lieu le lundi 20 mai à la salle de conférence du Centre des Sciences et Culture pour la Jeunesse Soong Ching Ling de Beinjing en Chine. Plusieurs ambassadeurs africains en Chine, des autorités chinoises, directeur du département des Affaires africaines et secrétaire général du Comité chinois, Wu Peng, soixante-quatre jeunes africains et chinois se sont distingués à l’assistance. «Rassembler les forces de la jeunesse et construire la modernisation Chine-Afrique», est le thème de cette 8e édition.
Parmi les objectifs dudit festival, c’est de revoir les liens de coopération entre la jeunesse chinoise et africaine, aux fins de mieux les outiller à la réalité sociopolitique et culturelle, tout en réfléchissant sur les défis sociopolitiques du moment. Car l’Afrique demeure confrontée aux défis de la formation, de l’employabilité des jeunes et de leur insertion dans le tissu socio-économique.
L’Afrique est le continent ayant plusieurs jeunes au monde, évaluée à 400 millions d’habitants âgés de 15 à 35 ans sur 1,2 milliard de jeunes de 15 à 24 ans au niveau mondial. Ceci semble un potentiel à ne pas négliger pour le développement et la modernisation du continent.
Renforcer la coopération
Dans son discours, l’ambassadeur du Sénégal en Chine, Ibrahima Sory Sylla a fait savoir que la Charte africaine de la jeunesse vise à les protéger contre la discrimination et leur garantit la liberté de circulation, de parole, de religion, et autres: «L’Union africaine a élaboré plusieurs politiques et programmes de développement de cette tranche d’âge visant à faire en sorte que le continent tire profit de son dividende démographique», a-t-il expliqué. Et d’insister sur le fait que «cette population jeune exige un accroissement des investissements dans les facteurs de développement économique et social, afin d’améliorer l’indice de développement du continent».
Pour sa part, le cadre du ministère chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong a salué la bonne coopération entre les jeunes des deux parties. Il a expliqué que «la Chine compte mille jeunes étudiants africains, inscrits, soit dans le cadre d’un cursus académique ou du renforcement de capacités en milieu professionnel», avant de souligner qu’une soixantaine d’Instituts Confucius sont implantée dans quarante-deux pays du continent.
«Le dragon chinois prend son envol, et le lion africain court à vive allure», s’est réjoui le vice-ministre des Affaires Etrangères Chen Xiaodong.
Le jeune Congolais, Christ Ondongo a appelé la jeunesse africaine d’éveiller d’avantages sa conscience car elle constitue l’avenir de ce continent.
«Nous avons besoin de ce partenaire qui nous accompagne depuis quelques années. Pour qu’elle puisse nous accompagner au niveau des infrastructures et de la formation des talents», dit-il au terme de la cérémonie d’ouverture.
