Après le Cameroun, les Comores ont ouvert hier, la huitième édition des assises internationales du tourisme “responsable et durable”. Il va être question de réfléchir sur comment favoriser l’émergence de nouvelles destinations, diversifier l’offre touristique, élaborer une stratégie du tourisme évènementiel, plancher sur la manière d’améliorer la qualité de l’accueil et d’organiser des rencontres professionnelles, entre autres. Bien qu’elles peuvent se prévaloir d’importants atouts touristiques notamment au niveau du patrimoine matériel, des traditions, d’écotourisme, d’agrotourisme, entre autres, les “Iles de la lune” ont beaucoup de mal à développer le secteur particulièrement pour ce qui est de l’hôtellerie et de l’accueil.
Les Comores ont ouvert, hier au Palais du peuple à Hamramba, la huitième édition des Assises internationales du “tourisme responsable et durable”. Durant deux jours, des experts internationaux et des acteurs du tourisme aux Comores vont réfléchir sur les problèmes qui empêchent l’essor du secteur et proposer des solutions pour son épanouissement. “Nous allons tout mettre en œuvre pour promouvoir la destination Comores, attirer plus d’investisseurs dans le secteur, augmenter le flux touristique, définir des labels et améliorer la visibilité des priorités du secteur.
Il faut reconnaitre qu’il reste beaucoup à faire pour le développement du tourisme en général et du tourisme responsable et durable, en particulier. Bien évidemment, l’on ne peut promouvoir le tourisme responsable sans un financement adéquat, il est par conséquent essentiel de réussir à mobiliser les ressources suffisantes capables de contribuer à développer ce secteur, dans nos différents pays”, a déclaré le président de la République Azali Assoumani.
“Philosophie fondamentale”
“Quelle valeur ajoutée les Comores peuvent-elles apporter à la destination îles vanilles dans l’Océan indien pour se démarquer des autres destinations?” Telle est la réflexion proposée par le représentant de Tourisme sans frontière, Marc Dumoulin. Selon cet expert, durant ces assises, les Comores auront à définir et à suggérer les trois choses que sont, les priorités de développement des éléments structurants de la destination, l’amélioration de l’accessibilité, le type d’offre d’hébergement la valorisation les sources naturelles et l’offre culturel. “La philosophie fondamentale de Tourisme sans frontière est de permettre aux populations locales de vivre sur leur territoire grâce aux revenus d’un tourisme respectueux de leur culture et de leur environnement.
Je me propose de recommander au conseil d’administration de Tourisme sans frontière et aux responsables de Salon international du tourisme des voyages que les Comores soient l’invité privilège dans une prochaine édition de ce salon, ce qui va permettre de mettre en évidence la destination sur les Comores en particulier”, a réagi Marc Dumoulin. Pour sa part, le ministre du tourisme a soutenu que ces assises constituaient une opportunité pour ouvrir et faire découvrir au monde la grande beauté des îles Comores.
C’est le moment, selon Houmed Msaidié, d’évoquer les défis dans le secteur et de leur trouver des solutions. “Le tourisme sera le moteur de la croissance économique des Comores, nous l’affirmons autant que nous y croyons. Pour y parvenir, nous œuvrons sans relâche pour que toutes les conditions soient réunies pour permettre aux Comores de concurrencer les destinations comparables”, devait-il s’engager.