logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

9ème édition du forum d’Abu Dhabi sur la paix I Djaé Ahamada tire la sonnette d’alarme

9ème édition du forum d’Abu Dhabi sur la paix I Djaé Ahamada tire la sonnette d’alarme

Société | -

image article une
Le ministre de la justice, de la Fonction publique en charge des Affaires religieuses Djaé Ahamada Chanfi a pris part à la 9ème édition du forum d’Abu Dhabi pour la paix qui s’est déroulée dans la capitale des Emirats Arabes Unis du 8 au 10 septembre. Une occasion pour le garde des Sceaux de sonner l’alarme sur la mondialisation de la guerre, menaçant plus que jamais la planète et l’impérative nécessité d’accélérer l’universalisation de la paix, seule alternative pour circonscrire l’universalisation des conflits armés.

 

C’est sur le thème «l’universalisation de la paix face à la mondialisation de la guerre» que la 9ème édition du forum d’Abu Dhabi, connu jusqu’ en 2021 sous le nom du forum pour la promotion de la paix dans la société musulmane, a ténu son rendez-vous sous le patronage du président des Emirats Mohammed Ben Zayed Al Nahyane et le président de cette organisation, le théologien Abdallah Bin Bayyah.Dans son intervention, le ministre comorien de la justice, de la fonction publique en charge des affaires religieuses Djaé Ahmada Chanfi a rappelé la vulnérabilité des pays quelle que soit leur puissance et la nécessité d’agir en concert face aux crises multiformes.
Pour le Garde des Sceaux, le forum «se tient à un moment crucial de la vie de la société des nations. Trois années durant, nos pays respectifs ont été secoués par la plus lourde pandémie de notre histoire. Cette pandémie a démontré notre incapacité à faire face à une telle situation en dépit de l’évolution de la médecine et des nouvelles technologies».

Défendre le multilatéralisme et le dialogue pour prévenir les crises

À l’en croire, la guerre en Ukraine vient également ébranler le multilatéralisme engendrant au passage des crises sans précédente, notamment, alimentaire, économique, financière et sociale. «C’est pourquoi mon pays demande la reprise du dialogue pour la crise en Ukraine et pour toute autre forme de conflit mettant en péril les vies humaines et leurs biens, et poussant aussi aux différents exodes». D’après-lui, face à la multiplication des conflits armées partout ailleurs, un nouvel ordre mondial s’impose pour, dit-il, une communauté internationale équilibrée et avant-gardiste.


«Et la diplomatie religieuse a une place de choix pour la stabilité du monde. Seul le dialogue et le respect demeurent la seule arme utile et nécessaire pour aboutir à la cessation de ces hostilités», a-t-il estimé, prenant comme illustration les accords d’Istanbul qui ont permis la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre dans les ports ukrainiens. «Ces accords qui méritent d’être consolidés justifient bien que la voie diplomatique doit prévaloir pour éviter à l’humanité de sombrer dans le désastre», a-t-il ajouté.


Et de conclure son intervention par une invitation aux partenaires du pays «de venir nous rejoindre au mois de décembre prochain pour participer énergiquement au séminaire gouvernemental de suivi de la conférence de Paris, tenue en 2019, pour sensibiliser et mobiliser les promesses tenues pour accompagner l’Emergence des Comores».

Par M. Mbaé

Commentaires