Abdoulkarime Hassan, est originaire de Moroni. Après sa scolarité effectuée aux Comores, il poursuit ses études au Lycée Charlemagne, à Paris, où il consolide une formation académique. En 1989, il intègre l’école militaire où il se spécialise dans la logistique et la gestion administrative avant son recrutement dans l’armée française.
Une expertise forgée à l’international
Abdoulkarime se spécialise par la suite en gestion de projets au sein de l’Institut européen Eurlog Parteners (Paris 8e) et de Bioforce développement (Lyon), lui permettant d’occuper plus tard des fonctions de direction dans des grands groupes internationaux notamment en qualité de responsable logistique chez Europal (Rungis)-Groupe Carrefour. Forgé dans la logistique, Abdoulkarime Hassan sera nommé, directeur logistique chez Sunny Delight France (Neuilly-Sur-Seine) avant d’être nommé directeur logistique du Groupe Eurostar Engineering Plastcs (Fosses).
Un engagement constant
Engagé dans la vie associative, Abdoulkarime est aussi membre fondateur de la plateforme des Associations comoriennes de la Seine-Saint-Denis (Pfac-93). cette plateforme va mettre en œuvre de nombreux projets de la diaspora comorienne en France dont l’objectif principal était de consolider les relations de coopération entre le département de la Seine-Saint-Denis et les Comores. En 2020, Abdoulkarime Hassan effectue son retour aux Comores et décide de mettre son expérience au service de la nation. Dans un premier temps, il occupe des postes de consultants notamment auprès du commissariat général du Plan et du ministère des Affaires étrangères pour la création du commissariat chargé de la Diaspora.
Un retour au pays pour servir
AbdoulkarimHassan a également occupé le poste de directeur de cabinet de l’ex gouverneure de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine. Mais, depuis 2022, il devient directeur logistique du Centre hospitalier national (Chn) El-Maarouf et Expert administratif au sein de la Commission nationale d’évaluation des équipements médicaux du nouveau Chu El-Maarouf. Pour lui, son retour au pays témoigne de la volonté de mobiliser les compétences de la diaspora au service du développement durable et inclusif des Comores. «Après 30 années passées en France, j’ai pris la décision de rentrer travailler aux Comores afin de mettre mon expertise technique au service du développement de mon pays», a-t’il déclaré.
Dès son intégration au Chn El-Maarouf, il apporte son savoir faire pour une bonne structuration et une réorganisation du fonctionnement des différents services logistiques, à travers la mise en place de méthodologies de travail adaptées au milieu hospitalier. Son défi est de contribuer au renforcement des capacités des agents pour qu’ils soient pleinement opérationnels, afin d’assurer la transition technique vers le nouveau Chu El-Maarouf. «Je poursuis aujourd’hui mon engagement dans le renforcement des capacités administrative et techniques des services du Chn El-Maarouf, j’oriente aujourd’hui mes efforts vers la formation et l’encadrement des équipes techniques au sein du Chn El-Maarouf, avec pour ambition de doter ces personnels des compétences nécessaires à une gestion moderne et performante pour servir le futur Chu El-Maarouf», a-t-il confié.
Cette démarche s’inscrit, à l’en croire, dans une vision de professionnalisation et de transfert de compétences, «afin d’assurer dans les meilleures conditions possibles l’exploitation technique du nouveau Centre hospitalier universitaires El-Maarouf». Et cela représente, selon lui, une étape déterminante dans la modernisation du système de santé comorien.
