Des partis et mouvements de l’opposition se sont réunis dans la salle multifonctionnelle, jeudi après-midi, pour célébrer la date du 17 février, marquant la signature de l’accord cadre pour la réconciliation aux Comores signé le 17 février 2001 à Fomboni.
«Quinze ans de stabilité»
Des personnalités politiques ont fait le déplacement pour la circonstance à Mwali. Des cadres et anonymes des différentes localités de l’île avaient répondu présents. Les intervenants ont axé leur discours sur l’esprit de l’accord et sa particularité historique. “Il s’agit l’accord cadre de Fomboni signé le 17 février 2001 dans la capitale de l’île comme son nom l’indique, par les enfants comoriens et la Communauté Internationale”, a expliqué l’ancien gouverneur Archad Mohamed.Un accord qui, selon El Anrif Oukacha, signifie “la deuxième indépendance des Comores. Car c’est là où est né le Nouvel Ensemble comorien et une nouvelle constitution qui ont permis au pays de vivre dans la stabilité durant une période de 15 ans, avec une présidence tournante et une autonomie dans les îles”.
L’ancien ministre ajoute : “ce qui prime dans cet accord, ce sont les îles, vu les différends qui opposaient entre les enfants comoriens qui ont failli conduire à un éclatement des îles Comores. Notre combat, c’est l’accord, ce sont nos efforts, on ne va pas lâcher. S’il y a un dialogue inter comoriens, respectons l’Accord de Fomboni. 15 ans de pouvoir des trois présidents qui ont terminé leurs mandats et sont sortis indemnes contrairement aux années passées”, avance -t-il.Les autres intervenants ont déploré “l’anarchie et les violations répétées de la constitution”, demandant “un respect de l’accord de Fomboni”. L’ancien gouverneur de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilihi soutient que “nous sommes les enfants issus de cet accord, nous sommes obligés de le protéger et exiger son respect”.
Antufati Soidri