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Actes d’état-civil I Les tarifs jugés «non abordables»

Actes d’état-civil I Les tarifs jugés «non abordables»

Société | -   Mariata Moussa

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Des structures et organisations de la société civile souhaitent exprimer ce jeudi leur mécontentement après la révision à la hausse des tarifs des documents d’état-civil. Ils étaient en attente d’une autorisation de la préfecture du centre.

 

Des individus revendiquant leur appartenance à la société civile s’étaient rendus hier à la préfecture du centre à Moroni pour demander l’autorisation de manifester pacifiquement ce jeudi 25 février contre la révision à la hausse des documents d’état-civil. Me Djamal Edine Bacar, avocat et un des contestataires, fera savoir que les Comoriens sont dans l’incapacité de supporter les tarifs, ajoutant qu’il s’agit bien de documents indispensables pour la vie de tous les jours.

Pour eux, ces tarifs sont «non abordables». D’autres estiment qu’ils n’ont pas pris en compte le pouvoir d’achat des ménages comoriens. «Un ménage ayant un revenu de 50.000 francs ne sera pas en mesure de faire un acte qui va lui coûter 5.000 francs», a souligné la présidente de Ngo’shao, Djabhana Saïd Ibrahim, peu après la rencontre avec les responsables de la préfecture.

Les initiateurs ont dévoilé le cadre de la manifestation. «Certes, c’est une cause citoyenne, cependant, conditions sanitaires obligent, nous appelons à la présence de trente personnes seulement avec une distanciation de deux mètre», a rappelé la présidente de Ngo’shao. A en croire l’avocat, ces structures comptent déposer un recours gracieux auprès des autorités compétentes.

En cas de refus de la préfecture du centre, les structures envisagent de saisir le ministère de l’Intérieur. A la dernière minute, l’on a appris que les autorités compétentes ont décidé de reporter l’application des nouveaux tarifs à une date qui devrait être communiquée incessamment.

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