Elle n’a que 2 ans, mais sa vie est menacée. Pour pouvoir vivre et profiter de la vie comme tous les autres enfants, elle a besoin d’une opération.
L’enfant souffre énormément. Au point où nous en sommes, nous avons besoin d’une garantie pour obtenir le visa et une fois sur place, il y a un système qui sera mis en place et qui se chargera des soins de l’enfant.
Elle, c’est Zoubeda Badrane Ibrahim. Elle est née en 2015 avec une pathologie rare appelée la tétralogie de Fallot, qui est une malformation congénitale du cœur.
Cette défaillance fait que «le sang qui sort de son cœur est pauvre en oxygène et circule mal ». Elle s’affaiblit de jour en jour. Son état est critique et nécessite une intervention chirurgicale rapide.
Les médecins comoriens, qui la suivent, ont recommandé une évacuation sanitaire pour bénéficier des soins à l’hôpital Necker à Paris. Des sensibilisations sont faites sur les réseaux sociaux pour soutenir Zoubeda.
Une page Facebook intitulée «sauvons la petite Zoubeda et donnons lui de l’espoir» est créée afin de pouvoir lui apporter votre soutien.
Joint au téléphone, le père de Zoubeda a indiqué que cela fait 40 jours que la petite se trouve à l’hôpital. Selon lui, «c’est l’hôpital Necker, qui se trouve à Paris, qui demande la somme de 50.000 euros pour faire une ou plusieurs interventions».
Badrane Ibrahim aurait contacté plusieurs associations, mais ces dernières «ne prennent pas en charge les cas d’urgence». Il indique, toutefois, que le cas de sa fille est connu depuis sa naissance en 2015.
Pour la présidente de l’association de Humanicom, la famille de la fille a contacté l’association et la demande est en cours.
Elle signale que la prise en charge dépend de l’état de la malade et les démarches peuvent prendre du temps. Pour le père de Zoubeda, «l’enfant souffre énormément. Au point où nous en sommes, nous avons besoin d’une garantie pour obtenir le visa et une fois sur place, il y a un système qui sera mis en place et qui se chargera des soins de l’enfant», dit-il.
Selon toujours Badrane, «l’ambassade de France peut nous octroyer le visa, si nous trouvons une garantie, car selon lui, il n’ya pas de justificatif permettant le paiement des soins».
Les dons continuent à tomber, des anonymes continuent à donner leur contribution pour sauver la petite Zoubeda, mais le montant demandé est loin d’être atteint.
Son père, Ibrahim Badrane, demande la solidarité et la bienveillance d’âmes charitables pour pouvoir l’aider.
Pour survivre, Zoubeda a besoin de votre aide, elle a besoin de cœurs sensibles pour sauver le sien.