L’administration des douanes comoriennes a organisé un atelier national sur le contrôle a posteriori (Cap) pour renforcer ses actions et initiatives en matière de mobilisation et de sécurisation des recettes douanières. L’objectif de cet atelier était d’améliorer les systèmes d’information et d’exploitation des données fiables issues des importations, en utilisant les méthodes et pratiques du Cap.L’atelier a été animé par deux experts de l’Organisation mondiale des douanes (Omd), Mohamed Abdallah et Evariste Somda, qui ont formé 17 inspecteurs des douanes des Comores sur les méthodes et pratiques permettant de poursuivre les missions de contrôle des marchandises après les dédouanements. Ces contrôles peuvent se faire sur l’ensemble des indications des produits et peuvent se faire durant cinq ans. Les fonctionnaires des douanes comoriennes ont pu se familiariser avec les outils et les instruments de l’Omd sur les CAP.

Cela leur a permis de s’approprier et d’assimiler suffisamment ce mécanisme, tout en mettant l’accent sur l’aspect pragmatique du CAP. Selon le principal formateur, Mohamed Abdallah, l’atelier a offert une chance supplémentaire aux capacités et à l’assimilation des techniques de contrôles douaniers du Cap, qui diffèrent des autres types de contrôle. Une séance d’échanges de vues sur les défis de la mise en place d’un mécanisme de contrôle (cap) a couronné les travaux de l’atelier. Le directeur général des Douanes, Moustoifa Hassani Mohamed, a salué l’Omd pour ses formations qui renforcent la création d’un vivier d’experts compétents pour accompagner les plans de modernisation des administrations douanières. Il a souligné l’importance d’accélérer les réformes et de saisir les nouvelles opportunités pour accroître les compétences et les savoir-faire des ressources humaines, tant au plan technique, managérial qu’au niveau de l’éthique professionnelle.