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Affaire Banque centrale et un ancien cadre I Les avocats de la Bcc démentent «les fausses informations» propagées sur les réseaux

Affaire Banque centrale et un ancien cadre I Les avocats de la Bcc démentent «les fausses informations» propagées sur les réseaux

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Suite à un prêt octroyé par l’institution, les avocats de la Banque centrale ont révélé que certains emprunteurs ont tout simplement disparu

 

Devant la presse hier mercredi, Maitre Fahmi Said Ibrahim et Maitre Moudjahid Abdoulbastoi, avocats de la Banque centrale des Comores (Bcc) ont voulu apporter des éléments de réponse et démentir ce qu’ils qualifient de fausses informations relayées sur les réseaux sociaux sur l’affaire qui lie la Bcc et certains de ses employés. Pour rappel, le gouverneur de la Bcc, Younoussa Imani a déposé une plainte depuis le 25 mars contre certains employés qui n’auraient pas honorés des engagements à savoir le remboursement d’un prêt bancaire.

Sans avancer le montant exact du prêt ni citer les noms de ces agents, les avocats ont tout de même expliqué que certains d’entre eux ont disparu de la nature. L’un de ces employés qui a bénéficié de ce prêt est placé en garde à vue depuis jeudi 12 septembre, suite à la plainte déposée par le gouverneur de la Bcc. «Nous sommes surpris que des médias comme Hayba Fm et Alcomorya aient pu se prononcer en estimant que cette procédure est hors de la loi», s’est indigné Me Moudjahid Abdoulbastoi.

Suite à ces propos tenus dans ces différents médias et qui portent à croire que le gouverneur de la Bcc serait le maitre de la procédure pénale engagée contre un ancien employé de la Bcc, les deux avocats ont jugé opportun à la demande de sa cliente, la Bcc, de venir apporter les éclaircissements sur ce qu’ils considèrent comme un abus de langage ou un malentendu entretenu autour de cette procédure. «Il y a une volonté de nuire à la réputation du gouverneur de la Bcc et c’est intolérable. Certes, la plainte a été déposée par notre client, mais c’est tout à fait son droit. En sa qualité de gouverneur, il n’a fait que porter plainte pour protéger les intérêts de la Bcc », a exprimé, pour sa part, Me Fahmi Said Ibrahim.

Une enquête préliminaire

Toujours selon l’avocat, la procédure actuelle tend à porter une enquête préliminaire et la suite réservée est du ressort du tribunal qui devra se prononcer. Il se trouve que la Bcc étant partie civile a porté plainte et une enquête préliminaire est diligentée. «Il faut dissocier une enquête préliminaire qui est une enquête qui dépend de la gendarmerie qui est sous le contrôle de la justice, à la Bcc qui n’a aucune emprise, aucun rôle ni aucun commandement à apporter sur ce qui se passe dans la juridiction répressive», a-t-il précisé. Et d’ajouter : «Le gouverneur a été entendu en tant que partie civile et c’est la procédure normale car toute personne qui s’estime lésée et qui porte plainte, doit être entendue par les enquêteurs. Nous, en tant qu’avocats, nous n’avons pas encore accès à l’enquête préliminaire».

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