Jeudi 11 juillet dans l’après-midi, le parquet de la République de Moroni a procédé à une opération d’incinération de cannabis. Dans ses déclarations, le substitut du procureur de la République a fait savoir : «Quinze sacs ont été saisis sur place. Cependant, lors du transport du produit à Moroni, quatorze sacs se sont volatilisés. Un seul sac été déposé au commissariat». Des propos que la Brigade nationale de répression du trafic illicite de migrants et de lutte contre la traite des personnes, laquelle est intervenu ce dimanche 22 juin là, dément fermement. Une source de cette brigade recueillie avant-hier samedi a précisé que ce 22 juin là, aucun policier n’a saisi du cannabis à Uropveni.
Selon lui, «ce dimanche-là, une intervention policière a eu lieu à Uropveni ya Mbadjini et dix ressortissants malgaches ont été arrêtés parmi eux, deux fillettes d’environ cinq ans et deux garçons malgaches résident à Uropveni». «C’est au cours des investigations qu’une saisine est remontée au commissariat central pour trafic des stupéfiants. Il s’agit d’un sac de cannabis de 20kg saisi à Mde dans une maison appartenant à un certain Soafali, un ressortissant malgache résidant à Uropveni. Ce dernier est d’ailleurs, parmi les personnes arrêtées pour trafic illicite des migrants», a fait savoir l’officier de cette brigade nationale de répression du trafic illicite de migrants et de lutte contre la traite des personnes à qui l’enquête a été confiée par instruction conjointe du parquet de la République et du ministère de l’Intérieur.«Les interrogatoires nous ont fait savoir que le bateau transportant ces clandestins avait encore 15 sacs de cannabis de 20kg/sac qui étaient embarqués à 02h du matin du 22 juin dernier dans un bus par un chauffeur comorien d’Uropveni en compagnie de Soafali vers Mde ya Bambao dans une maison en location», poursuit-t-il.«C’est par la complicité d’un commissaire de police que les 14 sacs se sont volatilisés moyennant des sommes d’argent», dénonce cette source avant d’expliquer que «quatre personnes, deux Malgaches et deux Comoriens, se trouvent sous mandat de dépôt». L’enquête devant remonter au reste du produit ainsi que tous les acteurs se poursuit.
A.S. N