logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Affaire des vidéos indécentes I Le gouvernorat de l’île ferme l’Alliance française de Fomboni

Affaire des vidéos indécentes I Le gouvernorat de l’île ferme l’Alliance française de Fomboni

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

image article une
Les autorités insulaires ont pris cette décision suite à la demande faite par des délégués des différentes couches de la population et des habitants de l’île de Mwali Ces derniers ont exigé la fermeture immédiate de l’Alliance française de Fomboni, après la diffusion des vidéos indécentes où l’on voit “un enseignant de l’Alliance française de Mwali en plein éba avec des adolescentes».

 

Le gouvernorat de l’île a décidé de fermer l’Alliance Française de Fomboni «jusqu’à nouvel ordre», d’après un communiqué publié le 13 juillet. La société civile organise une manifestation de protestation ce vendredi pour exprimer son indignation, selon un des organisateurs.

Ces actes indignes

Les autorités insulaires ont pris cette décision suite à la demande faite par des délégués des différentes couches de la population et des habitants de l’île de Mwali Ces derniers ont exigé la fermeture immédiate de l’Alliance française de Fomboni, après la diffusion des vidéos indécentes où l’on voit «un enseignant de l’Alliance française de Mwali en plein éba avec des adolescentes, «le gouvernorat de Mwali a décidé de fermer l’Afc jusqu’à nouvel ordre».


Le communiqué annonce que «le gouvernorat de l’île fortement consterné, manifeste son indignation face à ces actes indignes et informe les parents d’élèves de l’arrêt des activités de l’Alliance française jusqu’à nouvel ordre afin de clarifier la situation». Joint au téléphone, le directeur de cabinet du gouverneur de Mwali, Chahalane Mohamed nous a confirmé l’authentification du communiqué et a fait savoir que «c’est une mesure de précaution et surtout une manière de montrer notre indignation face à ces actes inacceptables».


Par rapport à l’appel à la manifestation qui a été fait par certaines organisations de la société civile de Mwali, le directeur de cabinet a confié à Al-watwan qu’ils sont libres d’exprimer leur indignation. «Nous sommes dans un pays démocratique et surtout dans une île de paix et de liberté, chacun est libre de manifester à condition de ne pas déranger les autres. Nous n’allons pas interdire des gens qui veulent exprimer leur mécontentement.

Nous partageons avec eux les douleurs et le chagrin depuis la diffusion de ces vidéos. Nous demandons au pouvoir central de réagir vite et nous sommes convaincus que le président de la République, Azali Assoumani, qui s’est engagé dans la lutte contre les violences et la protection des femmes et des enfants, ne lâchera pas cette affaire», a déclaré le premier collaborateur du gouverneur de Mwali, Chahalane Mohamed.

Commentaires