Selon le Garde des sceaux, il y a eu au total 18 personnes dont des agents de Comores Telecom relâchées «provisoirement» ce mardi 11 avril.
Elles étaient placées en grade depuis quelques jours et se trouvaient à la gendarmerie nationale où la Brigade des recherches tente de comprendre comment fonctionnait le système mafieux dont la principale suspecte présumée connue en ce moment est Nazra Said Hassani. Cette dernière est accusée « d’escroquerie » présumée grâce à ses activités aujourd’hui au cœur d’un scandale financier qui ébranle le pays. Le préjudice n’est pas encore évalué, d’après le procureur de la République qui pour la première fois a communiqué lundi. Selon le ministre de la Justice, ces mesures d’allègement ne signifient pas que les bénéficiaires ne sont pas impliqués.
«Il s’agit d’un allègement de la garde-à-vue conformément à l’article 14 de la loi N 13-15/Au complétant certaines dispositions de la loi N°08-18/AUC du 25 juillet 2008 », a-t-on expliqué. «Il s’agit d’une enquête très longue, voire complexe avec plusieurs ramifications. Vous n’êtes sans savoir qu’elle concerne des services publics et entités privées», a-t-on justifié.