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AG/Chambre nationale des notaires I Un concours d’accès à la profession en perspective

AG/Chambre nationale des notaires I Un concours d’accès à la profession en perspective

Société | -   Mariata Moussa

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Les participants à cette rencontre se sont convenus à mettre en place une commission composée de quatre notaires en vue d’étudier et examiner les modalités d’organisation. Ce concours d’accès la formation est prévu par la loi, n°11-015/Au du 13 décembre 2011, portant organisation de la profession de notaire en Union des Comores

 

La chambre nationale des notaires des Comores s’est réunie en assemblée générale mardi 21 juin à l’hôtel les Arcades. Cette rencontre annuelle avait comme ordre de jour, l’organisation du concours en vue de recruter des nouveaux venus dans la profession et d’effectuer des rappels sur le droit et les textes régissant la profession.
Au sujet du premier point inscrit à l’ordre du jour, et après des heures d’échanges, les participants à cette rencontre se sont convenus de mettre en place une commission composée de quatre notaires en vue d’étudier et examiner les modalités d’organisation de ce concours. Selon le secrétaire général de la chambre nationale des notaires des Comores, Djaé Soidiki Ahmed, ce concours d’accès à la formation est prévu par la loi, n°11-015/Au du 13 décembre 2011, portant organisation de la profession de notaire en Union des Comores.

Le caractère obligatoire du concours

Au sujet de ce concours d’accès à la profession, le secrétaire général de la chambre nationale des notaires des Comores a soutenu que conformément à la loi, pour intégrer le corps, «il faut être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle. Ce certificat est obtenu à l’issue d’un concours d’accès à la formation», a-t-il expliqué.
Ce concours est organisé par le ministère de la Justice après consultation de la chambre nationale des notaires. Dans ses précisions, le secrétaire général a soutenu que beaucoup de jeunes veulent intégrer la profession. «Etant donné qu’il s’agit d’une profession juridique, nous exigeons que cela se fasse dans le respect des textes qui régissent la profession», poursuit le secrétaire général. En insistant sur cet aspect de respect des textes, Djaé Soidiki Ahmed a ajouté que «des nouveaux venus ont usé d’autres voies qui ne sont pas légales, or pour être digne de la profession de notaire, il faut passer par le concours».


Par rapport à l’autre point de l’ordre du jour, le secrétaire général a soutenu que les rappels des textes et règlements qui régissent la profession sont plus que nécessaire. Il est indiqué que le respect de textes permet aux nouveaux venus d’apprendre rapidement les rouages de la profession et aussi par un souci d’éviter de tomber dans une routine professionnelle qui peut être dévastatrice. Ces rappels permettent également aux nouveaux venus de s’imprégner des valeurs de la profession.

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