L’agence Dar Al-zakat a remis des enveloppes contenant des sommes d’argent à quatre-vingt femmes célibataires et à des veuves «pour pouvoir subvenir à leurs besoins quotidiens». La cérémonie de remise a eu lieu le samedi 25 août 2022 à la salle de conférence de l’ancien commissariat de l’Education de Ngazidja.Plusieurs personnalités avaient répondu présent à cette cérémonie, notamment, le Naib al-moufti de Marseille, Ali Hassani, le président de la Fédération de football des Comores (Ffc) Said Ali Said Athoumani, le conseiller du président chargé des Affaires islamiques, Abdillah Yahaya, entre autres. À cette occasion, le directeur général de l’agence Dar Al-Zakat, Ali Mdahoma, a tenu à exprimer sa fierté après l’organisation de «cet évènement pareil d’une si haute importance», remerciant toute personne qui a eu le courage de se présenter à la cérémonie.
40 femmes à Ngazidja, 25 à Ndzuani et 15 à Mwali
«Je vais tout d’abord remercier Dieu pour nous avoir donné l’opportunité de lui servir pour les bonnes causes mais aussi les personnes qui sont venues assister à cet évènement qui consiste à venir en aide aux femmes célibataires et celles qui sont actuellement veuves». Ali Mdahoma ajoutera qu’ «aujourd’hui nous allons attribuer l’aumône à quatre-vingt femmes, dont 40 à Ngazidja, 25 à Ndzuani et 15 à Mwali» a-t-il fait savoir.
À l’en croire, «les femmes célibataires et les femmes veuves sont parmi les catégories de personnes qui nécessitent qu’on leur fasse l’aumône, c’est pourquoi avons-nous décidé de leur prêter main-forte aujourd’hui». Presque ceux qui ont eu la chance de prendre la parole comme Said Ali Said Athoumani et Ali Hassani ont tenu le même discours. «L’aumône est l’un des piliers de l’Islam.
Et chaque individu qui a les moyens doit obligatoirement l’effectuer afin que son seigneur lui accorde ses miséricordes et autant des récompenses», ont-ils souligné. L’agence Dar Al-Zakat a été créée en 2013 et ne cesse de venir en aide aux nécessiteux. Cette année, l’institution envisage octroyer des fournitures scolaires à certains enfants dont les parents n’arrivent pas à s’en sortir financièrement. L’agence envisage aussi de «payer la scolarité à ceux qui sont déjà à l’Université des Comores pour qu’ils puissent poursuivre leurs études dans de bonnes conditions».
Par Soillah Hamidou, stagiaire