La cérémonie, organisée au siège de l’agence à Phillips, Moroni, a permis à 50 enfants de Ngazidja, 30 de Ndzuani et 20 de Mohéli de recevoir un cartable, des cahiers, des stylos et une enveloppe sous pli fermé. Pour Ali Mdahoma, responsable de Dar Al-Zakat, cette aide est plus qu’un simple soutien matériel. A l’en croire, elle traduit un devoir spirituel et communautaire. «Chaque personne aidant les orphelins, les handicapés, les veuves et autres nécessiteux via la Zakat ou le Sadaka sera aux côtés du Prophète Mohamed (SAW) au Jour du Jugement», a-t-il rappelé, saluant la participation croissante des Comoriens, de l’intérieur comme de la diaspora.

Présent à la cérémonie, le Dr Ibrahim Abdoulkader, enseignant-chercheur à l’Université des Comores, a félicité l’initiative et l’existence d’une institution nationale dédiée à la gestion de la Zakat, se disant prêt à contribuer aux efforts de sensibilisation. 

Une action saluée et encouragée

De son côté, le Naib Al-Mufti de Marseille, Ali Hassani, représentant la diaspora, a salué la transparence et la visibilité des actions menées, rappelant que la tradition prophétique promet une proximité avec le Prophète à celui qui aide les orphelins et les plus démunisn