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Agid. Remise officielle de la plateforme du Système intégré de gestion des impôts et des taxes (Sigit)

Agid. Remise officielle de la plateforme du Système intégré de gestion des impôts et des taxes (Sigit)

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Le directeur général adjoint de la société Arab Soft, fournisseur de la plateforme Taha Tarik, a, en marge de la cérémonie, présenté en quelques minutes l’historique du projet en power point. Pour lui, «le Sigit sera toujours évolutif pour répondre aux différents enjeux de changement de la réglementation aux Comores, et il sera toujours le premier outil de l’Etat pour l’augmentation de la recette et l’optimisation des processus fiscaux à forte valeur ajoutée».

 

La remise officielle de la plateforme du Système intégré de gestion des impôts et des taxes (Sigit) aux autorités compétentes a eu lieu, mercredi 10 mars, dans les locaux de l’Administration générale des impôts et des domaines (Agid). Commandé il y a deux ans auprès de la société Arab soft, le Sigit est lancé par le président de la République, Azali Assoumani, le 4 juillet 2019 avant d’être mis à l’essai pendant un temps.
Il s’agit, selon le directeur général de l’Agid, «d’un un outil important et efficace» dans la gestion des taxes et des impôts, qui apporte «rapidité, transparence, clarté, traçabilité et efficacité». Hamadi Mohamed Soighir a saisi l’occasion pour expliquer que les contribuables et l’Agid gagnent ensemble avec le Sigit. «Nous rentrons, avec le Sigit, dans l’ère de la télé-déclaration. Il n’est pas nécessaire de se rapprocher, mais le contribuable peut, à partir d’un clavier, transmettre toutes les informations qui lui seront demandées. C’est un outil indispensable pour renforcer notre dispositif digital», a-t-il déclaré.


Remerciant la société Arab Soft pour «la fiabilité du produit et pour le respect des délais impartis», le chef de l’Agid assure les principaux concernés que son institution fera bon usage de cet outil. «Je remercie particulièrement le projet de renforcement des capacités institutionnelles (Prci), à travers lequel la Banque africaine de développement (Bad) a financé ce grand projet. Je remercie aussi le personnel de l’Agid qui, de près ou de loin, a contribué à la mise en place de ce système», a-t-il ajouté, exprimant sa reconnaissance au ministre des Finances, Said Ali Said Chayhane, pour son accompagnement et ses encouragements.

Consolider le partenariat

De son côté, le secrétaire général du ministère des Finances, Ahmada Abderemane, satisfait du travail réalisé, demande à l’Agid de collaborer avec Arab soft et surtout de faire les évaluations nécessaires sur le fonctionnement technique du logiciel mais également sur les autres aspects, notamment la capacité des agents à utiliser les outils. «Il faut essayer de voir comment faire en sorte que ce partenariat se poursuive pour être sûr de l’efficacité des outils remis», a-t-il recommandé.
Pour sa part, le directeur général d’Arab Soft, Taha Tarik, a rassuré que le Sigit sera toujours évolutif pour répondre aux différents enjeux de changement de la réglementation aux Comores. Il sera toujours, à l’en croire, le premier outil de l’Etat pour l’augmentation des recettes et l’optimisation des processus fiscaux à fortes valeurs ajoutées. «Donc, essayons d’utiliser le système à fond avec toutes ses fonctionnalités surtout le module de génération automatique des défaillances et le module de contrôle et de vérification fiscale. Je le dis toujours et je le répète. La réussite ne peut se faire qu’avec l’engagement continue de toutes les parties prenantes sur le projet et la formation d’une seule équipe projet responsable (fournisseur et prestataire) pour la réalisation du projet, et c’était le cas pour le Sigit», a déclaré Taha Tarik avant de présenter en quelques minutes le projet en power point.

Yahya Zakaria

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