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Agression du chef de l’Etat I La Crc condamne «un acte ignoble et barbare»

Agression du chef de l’Etat I La Crc condamne «un acte ignoble et barbare»

Société | -   Nassila Ben Ali

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Exprimant son soutien et sa solidarité au chef de l’Etat et sa famille, le parti au pouvoir appelle à "agir contre ce genre de violence", et à "consolider par la même occasion la paix et la stabilité dans notre pays".

 

La Convention pour le renouveau des Comores (Crc) a convié la presse ce matin à l’hôtel le Retaj pour exprimer son soutien au président de la République et à sa famille après l’agression physique dont il a été victime hier à Salimani ya Itsandraya. Au nom du parti, la commissaire générale au plan a tenu à exprimer ses regrets, qualifiant l’acte de "criminel". "Nous compatissons, nous déplorons cet acte, nous sommes profondément touchés, ainsi nous exprimons notre soutien total au chef de l’Etat et sa famille", a-t-elle dit.

 

Najda Saïd Abdallah a également manifesté son soutien, au nom de la Crc, à l’endroit de Djawad Said Ahmed pour son "acte de bravoure". "En intervenant contre l’agresseur, pour sauver le président de la République, Djawad Saïd Ahmed a montré qu’il est un vrai patriote. Nous sommes tous avec lui et sa famille", a-t-elle ajouté, appelant tous les citoyens à rejeter tout acte visant à commettre des violences ou des crimes.   

 

Pour sa part, le gouverneur de Ngazidja, Mze Mohamed Ibrahim, a rendu grâce à Dieu pour avoir "épargné le chef de l’Etat et président d’honneur de la Crc de la mort". "Nous tenons à informer la population que le président est blessé mais pas gravement. Plus de peur que de mal. Il est actuellement chez lui, ses proches peuvent lui rendre visite", a-t-il précisé, exprimant également le soutien du parti à la famille du président, notamment au secrétaire général du gouvernent, Azali Nour El Fath, qui est aussi le secrétaire national adjoint du parti Crc.

 

Le gouverneur de Ngazidja a interpelé les personnes qui jubilent pour cet "acte criminel" à revenir à la raison car, "on peut ne pas soutenir le président, mais on ne peut soutenir des actes ignobles et barbares. On ne peut pas laisser croire que la violence et la barbarie peuvent résoudre les problèmes qui rongent notre pays. Ainsi, nous condamnons fermement l’acte criminel commis hier à Salimani ya Itsandra", a-t-il soutenu.A son tour, la députée Ladaenti Houmadi a dit "appeler tous les détracteurs du pouvoir à la raison". "Nous devons tous agir pour la consolidation de la paix et de la stabilité, comme aime le répéter le président Azali Assoumani. Sans la paix et la stabilité, il n’y aura pas de développement. Alors, sympathisants ou opposants du pouvoir, travaillons tous pour qu’un acte pareil ne se reproduise plus", a-t-elle conscientisé.

 

Idém pour le député Ali Chadhuli Saïd qui a appelé à renforcer la paix car, pour lui, c’est notre première richesse. "Les pays voisins nous envient pour la stabilité qui règne dans notre pays. Ainsi, nous trouvons anormal que des personnes et des partis jubilent parce que le président a été agressé. Nous devons, contrairement à ces gens-là, manifester notre solidarité pour éviter que d’autres personnalités soient agressées", a réagi ce représentant de la nation.Répondant aux questions de la presse, notamment sur l’origine de cette agression, Soilihi Mohamed Djouneid, un des membres influents du parti au pouvoir, a laissé entendre qu’une enquête est ouverte et que tout sera clarifié par les autorités compétentes.

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