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Agression présumée de Fatah I L’ancien député maintient sa plainte contre les deux policiers

Agression présumée de Fatah I L’ancien député maintient sa plainte contre les deux policiers

Société | -

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L’ancien parlementaire, par ailleurs, directeur général de l’Agence nationale du Hadj est revenu, encore une fois, sur l’incident survenu face à face avec un policier, lundi 19 juillet. Les déclarations de l’ancien député ont été contredites par le commissaire central, Mohamed Achkali. Ce dernier a affirmé, au cours d’un bref entretien avec Al-watwan.

 

L’ancien député Abdoulfatah Saïd Mohamed a maintenu son initiative de porter plainte contre «les deux policiers» qui l’auraient «délibérément agressé» lundi 19 juillet au commissariat de police à Moroni. «Je vais déposer une plainte contre les deux policiers qui m’ont agressé», a-t-il annoncé avec insistance au cours d’une conférence de presse organisée hier à son domicile sis au quartier Hamramba.


L’ancien parlementaire, par ailleurs, directeur général de l’Agence nationale du Hadj est revenu, encore une fois, sur l’incident survenu face à face avec un policier, expliquant avoir été maltraité. «J’ai vécu une chose très grave au commissariat de Moroni. Des policiers m’y ont humilié, m’ont roué des coups et m’ont horriblement insulté», avant d’ajouter que «je demande des excuses au commissaire. Je sais qu’il était conscient de ce qui s’est passé, raison qu’il n’avait pas bougé d’une seule semelle à son bureau», a-t-il admis.


Les déclarations de l’ancien député ont été contredites par le commissaire central, Mohamed Achkali. Ce dernier a affirmé, au cours d’un bref entretien avec Al-watwan que «l’élu est passé de force le raccourci emprunté illégalement, blessant un policier avant de se diriger vers le commissariat. Il y avait des témoins qui ont été auditionnés pour relater les faits survenus sur place».


Mohamed Achkali nie tout acte de violence délibérée contre Abdoulfatah Mohamed Said et affirme que ce dernier aurait reconnu «son»erreur dans le Pv N°2021/127/Ccm. «Il est arrivé au commissariat. Les policiers ont voulu lui placer dans une zone dédiée à des personnes ayant défié l’autorité de la police.Il faut savoir que le refus d’obtempérer devant un officier de police constitue un délit. Et il a blessé un des nôtres, c’est là où il y a eu juste des accrochages entre lui et les agents puisqu’il a refusé d’obéir aux ordres des policiers.

Il y a eu donc accrochage et j’ai moi-même stoppé ces accrochages et demandé aux policiers de regagner leurs postes, j’ai accueilli le député dans mon bureau», a expliqué le commissaire.Au cours de sa conférence, Abdoulfatah Saïd Mohamed insiste sur ces propos et dénonce «une acharnement» contre sa personne.

Depuis sa première réaction, le directeur général de la Oumra et du Hadj ne cesse de soutenir que«mon agression est liée à un complot contre moi». Une assertion rejetée par le commissaire, ajoutant qu’il s’agit «d’un incident isolé qui n’a aucune connection avec quoi que ce soit».

Nourina Abdoul-Djabar

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