Une semaine après les deux affaires de Nyumadzaha ya Mvumbari qui avaient ébranlé l’opinion, un autre scandale vient d’éclater à Mdjoyezi ya Hambu. L’information a été publiée sur la page Facebook de la gendarmerie nationale dans la nuit de ce lundi, 27 juillet. D’après les éléments disponibles, la victime est une fille de 13 ans. Trois présumés coupables sont détenus à la Maison d’arrêt et une enquête est confiée au parquet de la République. Parmi ces trois hommes, il y a un mineur âgé entre 15 et 16 ans, dit-on. Les autres auraient dépassé 25 ans, à en croire une source proche du dossier.
L’affaire a atterri au bureau de la brigade de Mitsudje dans la région de Hambuu grâce aux efforts des parents. Et c’est la petite qui a aidé les gendarmes à mettre la main sur les suspects. Comme dans chaque enquête, il y a toujours des informations de bases recueillies pendant les auditions préliminaires qui retracent la chronologie des faits. On sait donc que la petite avait disparu pendant 5 jours. Une fois retrouvée, ses parents se sont mis à l’interroger. C’est à l’issue de ces échanges qu’elle a tout raconté. «Chaque homme a eu une aventure avec la petite», a confié notre source qui a eu accès aux éléments versés dans le dossier.
Le premier suspect le plus âgé (pas moins de 27 ans) a organisé une grillade avec des amis. Il s’en est servi par la suite comme appât pour atteindre la petite. On pense qu’il aurait même passé trois jours avec elle. Enfin, selon les témoignages recueillis auprès de certains habitants.
L’autre homme mis en cause est un taximan. Ce dernier aurait croisé la petite dans la rue. Après avoir échangé, l’enfant lui aurait fait part de son intention de se rendre à Kuwa ya Mitsamihuli.
Un taximan
Ce mécanicien en a profité après leur retour pour demander des faveurs sexuelles pour service rendu bien sûr. Choquant encore, ce taximan aurait été au courant que les parents avaient perdu les traces de leur fille. Le mineur impliqué dans ce dossier est en revanche accusé d’avoir «défloré» la petite.
Ce dossier demeure le baptême de feu pour la justice et la gendarmerie qui ont adopté il y a une semaine un plan de riposte contre les actes de viol et d’agression sexuelles. Certaines moyens comme le bannissement des arrangements à l’amiable sont preconisés.