L’affaire de viol sur mineur dénoncée via une vidéo postée sur Facebook, le 15 janvier dernier par un dénommé Simba Khaled, se disant victime d’un viol, a fait finalement attiré l’attention des autorités judiciaire. Les trois plaintes déposées au parquet de la République de Moroni, ont été transmises à la brigade de recherches qui a diligenté une enquête préliminaire. Cette première étape a donné ses fruits.

La brigade de recherche a recueilli, hier 16 février la première déposition d’une des trois victimes présumées qui ont portés plainte au parquet de la République de Moroni, le 31 janvier dernier par leur avocat. Du côté du parquet, une source confie que “le soit transmis de ce dossier est intervenu depuis deux semaines. Nous avons eu comme consigne de ne pas faire trainer ce genre d’affaire”, a confié cette source qui a requis l’anonymat.

Interrogé sur le choix de transmettre le dossier à la brigade de recherches, cette source du parquet a expliqué que c’est la procédure appropriée. “Etant donné que le code de procédure pénale ne permet pas l’intervention de l’avocat dès le début de l’affaire, il revient donc aux victimes de se rendre à la gendarmerie pour faire leurs dépositions”. De son côté, Me Moudjahidi Abdoulbastoi a déclaré qu’il est très tôt pour faire des déclarations sur ce sujet. L’avocat s’est toutefois réjouit de la manière dont le parquet s’est impliqué dans cette affaire. Au sujet de cette déposition recueillie par les enquêteurs, l’avocat a confié que “toutes les victimes de cet individu sont prêtes à aller jusqu’au bout de cette affaire”.

Rappelons que lors d’une entrevue avec la presse, intervenue le 9 février dernier au Retaj tenue par les avocats constitués dans cette affaire, Me Moudjahidi Abdoulbastoi avait déclaré que cette affaire d’agression sexuelle présumée perpétrée sur Simba Khaled, il y a plus de 20 ans ne serait pas le seul cas. La liste ne fait que s’allonger, près de quatorze supposées victimes envisageraient de porter plainte. “En France, trois autres familles nous ont contactés en vue de porter plainte contre cet individu et ici à Moroni, cinq familles et deux personnes nous ont aussi rapprochés pour les mêmes faits”.