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Agression sexuelle sur mineurs I Mise en liberté provisoire de Youssouf Ahamada Bachirou

Agression sexuelle sur mineurs I Mise en liberté provisoire de Youssouf Ahamada Bachirou

Société | -   Mariata Moussa

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Cette mise en liberté provisoire intervient après deux demandes soumises au magistrat instructeur dont l’une a fait objet de saisine de la chambre d’accusation et a essuyé un refus. «La chambre d’accusation a examiné le dossier le samedi 26 mars et a donné un refus, ce jour même une seconde demande a été formulée devant le juge pour avoir une réponse aujourd’hui», a-t-on indiqué.

 

Après 18 jours de détention provisoire, Youssouf Ahamada Bachirou, alias fundi Dakota, ancien directeur technique national (Dtn) de la Fédération de football des Comores (Ffc), poursuivi pour «agression sexuelle» présumée sur mineurs de sexe masculin a recouvré sa liberté depuis hier 28 mars. Cette mise en liberté provisoire signifie que l’inculpé est sous contrôle judiciaire assortie de plusieurs mesures dont se rendre au cabinet du juge d’instruction pour les pointages hebdomadaires.

L’ordonnance de refus d’informer

Selon une source proche du dossier, cette mise en liberté provisoire intervient après deux demandes soumises au magistrat instructeur dont l’une a fait objet de saisine de la chambre d’accusation et a essuyé un refus. «La chambre d’accusation a examiné le dossier le samedi 26 mars et a donné un refus, ce jour même une seconde demande a été formulée devant le juge pour avoir une réponse aujourd’hui», a informé cette source. «Si le juge lui accorde la liberté, c’est que le parquet ne s’est pas opposé», a-t-on expliqué.


Joint au téléphone, l’avocat des victimes, Me Moudjahidi Abdoulbastoi s’est réservé de tout commentaire. Rappelons que l’ancien Dtn de la fédération de football des Comores (Ffc) et entraineur de foot était en détention provisoire depuis le jeudi 10 mars suite à une décision de la chambre d’accusation qui infirmait l’ordonnance de refus d’informer rendue par le juge d’instruction le 9 mars dernier.Aussitôt que la magistrate ait rendu l’ordonnance de refus d’engager des investigations sur cette affaire, le parquet a interjeté appel.

L’affaire est donc confiée à un autre juge

La chambre d’accusation qui était à l’origine de la privation de liberté de l’ancien Dtn a décidé que les faits reprochés à Fundi Dakota n’étaient pas prescrits et que le juge d’instruction doit procéder aux investigations.En attendant de connaitre la décision du magistrat instructeur, cette juridiction de second degré a décerné un mandat d’arrêt contre l’ancien Dtn.L’affaire est donc confiée à un autre juge. En réponse à ce mandat d’arrêt, Fundi Dakota «s’est rendu volontairement après avoir résisté quelques heures,» avait déclaré le procureur de la République, Ali Mohamed Djounaid.

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