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Agressions sexuelles I Une séance de sensibilisation avec le Corps de la paix

Agressions sexuelles I Une séance de sensibilisation avec le Corps de la paix

Société | -   Moinourou Moidjie

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Les éclaircissements apportés sur la problématique des agressions sexuelles ont été appréciés par les étudiants. Les explications relatives au consentement ont particulièrement retenu leur attention.

 

Dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux mineures, le bureau-pays du Corps de la Paix a organisé une réunion de sensibilisation sur les agressions sexuelles au profit d’une trentaine d’étudiants de l’Institut universitaire des technologies (Iut), hier mardi matin. Cette réunion a été co-animée par l’association Mwana tsi wamdzima et le Service d’écoute, sous la supervision du directeur des programmes et des formations du bureau-pays du Corps de la paix, Aboubacar Mahaman. L’objectif de la séance a été de répondre, entre autres, aux questions suivantes : qu’est-ce qu’une agression sexuelle ? Comment prévenir ce type de fléau ? Comment définir le consentement et quelles sont ses limites ? Comment prendre en charge les victimes de ces agressions ?


Les participants ont jugé la séance de discussion très enrichissante. Tour à tour, ils ont témoigné avoir beaucoup appris. «J’ai adoré participer à cette formation. Je connaissais déjà certaines choses sur les agressions, mais ce matin, j’ai appris tellement de nouvelles informations, surtout en ce qui concerne le consentement», a expliqué Amdjad Assoumani, étudiant en première année de Gestion des Entreprises et Administrations (Gea) à l’Iut.

Pour d’autres, la séance aurait dû avoir une portée plus large, en étant organisée également dans les communautés. Ils ont estimé que cela contribuerait à changer les mentalités. Les participants à la formation ont également souligné qu’il ne faut plus blâmer les victimes d’abus et d’agressions sexuelles pour ce qui leur arrive en raison de leur comportement, car «nul n’est responsable des violences qu’il subit».L’un des formateurs, Karimou Abdulwahabi, a particulièrement apprécié la richesse de la sensibilisation, en tenant compte du «caractère très interactif de l’assistance».

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