logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Agriculture : le plan national d’investissement agricole en cours d’élaboration

Agriculture : le plan national d’investissement agricole en cours d’élaboration

Société | -

image article une
« La Fao promeut le dialogue entre les partenaires des secteurs, public et privé, et de la société civile, dont l’objectif est d’obtenir une production agricole responsable et durable », a souligné la représentante de l’Organisation au cours des travaux de réflexion du Plan national d’investissement agricole (Pnia). D’autres ateliers techniques similaires sont organisés dans les deux autres îles avant la présentation de la version finale du Pnia au gouvernement de l’Union.

 

 

La direction générale de l’agriculture avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a tenu un atelier à l’hôtel le Retaj, le samedi 22 juin en vue de l’élaboration du plan national d’investissement agricole (Pnia), pour les cinq années à venir.

Les travaux relatifs à ce plan ont été lancés en décembre 2018, a-t-on rappelé. Plusieurs points ont été à l’ordre du jour, notamment, la mise en place des liens entre les partenaires publics et privés, la productivité du secteur et le renforcement des filières agricoles porteuses. L’atelier a vu la participation de plusieurs cadres des différentes composantes, en l’occurrence, des représentants des coopératives agricoles et des institutions publiques et privées du secteur au niveau de l’île de Ngazidja.
Au nom du représentant de la Fao, (Patrice Talla Takoukam, Ndlr), Alicia N’guetta a tenu à féliciter le gouvernement comorien pour son «engagement à améliorer son programme d’investissement agricole». Elle a réitéré l’engagement de la Fao à soutenir ses pays membres dans leurs initiatives qui tendent vers l’atteinte des objectifs de développement durable (Odd) et notamment la politique engagée pour faire face à l’insécurité alimentaire.


« Nous voulons encourager, sensibiliser, informer, et apporter un soutien technique dans le but de favoriser une production agricole et alimentaire sûre, efficace et responsable, de bonne qualité, tout en améliorant les moyens d’existence des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et aquaculteurs, et répondre à la demande des citoyens et citoyennes concernés», a-t-elle déclaré devant l’assistance avant d’ajouter : « la Fao promeut le dialogue entre les partenaires des secteurs, public et privé, et de la société civile, dont l’objectif est d’obtenir une production agricole responsable et durable ». Elle a enfin souhaité une prise en considération de ce plan qui sera entériné par les parties prenantes pour les cinq années à venir.

Le consultant togolais, dépêché par la Fao pour appuyer la partie comorienne dans l’élaboration dudit Pnia, n’a pas manqué d’affirmer « certains avantages et intérêts palpables » une fois ce plan mis en place, lequel plan permettra au pays d’adopter les mesures prioritaires à une politique agricole pérenne. Selon lui, la crise alimentaire qui a secoué le monde entier en 2008 a beaucoup sensibilisé les institutions mondiales œuvrant dans l’agriculture dans son ensemble. « Cela a donné surtout des avantages à la sécurité et à la sûreté des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et d’autres qui traversent des risques considérables », dixit cet expert en banque et en agriculture qui soulignera que ce secteur est un levier créateur d’emplois et pouvant aussi réduire l’importation des produits de consommation de base.


La formation des participants sur la pertinence des étapes du processus du Pnia, l’amendement et la validation des piliers et des orientations stratégiques pour un plan d’investissement intégré ont fait partie également des objectifs attendus lors de cet atelier, d’après un responsable de la direction de l’agriculture, Ali Mohamed. D’autres ateliers techniques similaires sont organisés dans les deux autres îles avant la présentation de la version finale du Pnia au gouvernement de l’Union.

Hamidou Ali

Commentaires