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Agriculture : à Mwali, Fayçal Bianrifi prévoit de «récolter 20 tonnes de manioc»

Agriculture : à Mwali, Fayçal Bianrifi prévoit de «récolter 20 tonnes de manioc»

Société | -   Abdillahi Housni

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L’entrepreneur agricole Fayçal Bianrif entame la récolte de manioc avec sa coopérative à Fomboni. Une initiative soutenue par le Separef.

 

Jeudi 24 juillet dernier, l’entrepreneur agricole Fayçal Bianrif, accompagné de son équipe de la coopérative Wami Ndekina, a officiellement lancé sa campagne de récolte de manioc sur l’un des 14 terrains qu’ils exploitent actuellement dans l’île. Plus de 7 tonnes de manioc ont déjà été récoltées sur une parcelle d’un hectare, après six mois de travail. Selon Fayçal, un autre hectare reste encore à récolter, avec des prévisions de 12,2 tonnes de manioc et 35 974 mini-boutures. La production totale attendue s’élève ainsi à près de 20 tonnes de manioc et 58 974 mini-boutures. Ces résultats sont le fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Agriculture, à travers le projet Separef (Projet multinational de renforcement de l’État de préparation et de réponse d’urgence à la crise alimentaire), financé par la Banque africaine de développement (Bad) et soutenu par la Fao (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).

L’autosuffisance alimentaire

Ce programme vise à structurer une filière semencière durable du manioc et à renforcer la sécurité alimentaire en améliorant la résilience des agriculteurs comoriens. L’objectif, selon Fayçal Bianrif, est de valoriser les produits locaux tout en promouvant l’autosuffisance alimentaire à travers une agriculture moderne et structurée.
Après la récolte, place à la vente. Cette fois, l’entrepreneur a choisi d’écouler ses produits au centre de Fomboni, un lieu symbolique pour lui. « Je peux vendre mes produits partout, mais j’ai préféré ce lieu de liberté, car je suis fier de mon pays qui a récemment célébré ses 50 ans d’indépendance. À cette occasion, au lieu de vendre le kilo de manioc à 500 francs, j’ai choisi de le proposer à 400 francs afin que chaque citoyen puisse en bénéficier», a-t-il expliqué. Ces prix attractifs ont rapidement séduit les consommateurs, nombreux à venir faire leurs achats.

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