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Ahiwane 5 chavire au port de Moroni I La Garde-côte intervient pour sécuriser les marchandises

Ahiwane 5 chavire au port de Moroni I La Garde-côte intervient pour sécuriser les marchandises

Société | -   Djaaffar Ahamed

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Après la dérive du bateau « Ahiwane 5», des éléments de la Garde-côte comorienne ont rapidement intervenu pour mettre l’ordre, sécuriser les marchandises et évaluer l’impact de l’accident.


Le bateau tanzanien «Ahiwane 5» a chaviré au port de Moroni, dans «la nuit du mercredi 10 septembre, vers 2h du matin », à en croire les témoignages recueillis sur place. Ce navire avait quitté Dar Es Salam, en Tanzanie, quelques jours plutôt pour Moroni avec des passagers et des marchandises, majoritairement des produits alimentaires et des matelas, à bord. Les passagers ont pu débarquer sans heurts avant le chavirement du navire.

Une commission mixte

Des éléments de la Garde-côte comorienne ont intervenu rapidement pour sauver les membres d’équipage. «Ce que j’ai fait en premier, j’ai appelé le commandant de la Garde côte comorienne, je l’ai informé de la situation », a indiqué le lieutenant Soilihi Boinaheri, présent à la base, indiquant que ses collègues se sont rendus immédiatement au port. Pour lui, la situation était bien maîtrisée après l’intervention de ses collègues. Le bateau est escorté par deux vedettes qui ont permis de surveiller les marchandises. «Notre objectif est de faire en sorte que les marchandises soient en sécurité», a-t-il mentionné sans pour autant sous-estimer la gravité de la situation.


«Nous avons sécurisé les marchandises pour éviter le vol», a-t-il fait savoir, ajoutant que ses collègues ont pu récupérer et identifier des marchandises au fond de la mer. «En tout cas, malgré les nombreuses personnes qui étaient déjà sur place, nous avons sécurisé la zone et les marchandises», a raconté Soilihi Boinaheri qui espère qu’une enquête permettra de déterminer les causes de l’accident. D’autres produits n’ont pas pu être sauvés, notamment de boissons. Les propriétaires, eux, attendent toujours que les autres marchandises soient retrouvées.


Selon le lieutenant Soilihi Boinaheri, le travail consiste dorénavant à analyser un possible impact environnemental. «Notre but est de vérifier maintenant s’il n’y a pas eu de fuite de carburant, car cela pourrait entrainer une pollution», a souligné un membre de la commission mixte formée avec des éléments de la Garde-côte, de l’Anam, du ministère des Transports, de la garde portuaire, et du ministère de l’Environnement. Une réunion d’urgence est convoquée hier dans l’après-midi au quartier général de la Garde-côte comorienne pour évaluer la situation et prendre les mesures appropriées. «L’objectif est de réduire les dangers qui persistent», a-t-on souligné. Le lieutenant appelle à « la vigilance des navires qui transportent les marchandises», appelant les capitaines à contrôler le volume des marchandises à bord de leurs navires «avant d’entamer tout voyage».

 



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