Le coordonnateur des Nations unies aux Comores, Francois Batalingaya, a présidé, le vendredi 26 mai, le café medias des Nations-unies. Le thème abordé a été «la gestion des ressources en eau face aux défis posés par le changement climatique et les enjeux environnementaux en Union des Comores».Les intervenants ont exposé le projet intitulé «Assurer un approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques en Union des Comores (Er2c) », qui a comme objectif de «soutenir l’Union des Comores pour combler le manque de ressources induit par le Covid-19 dans le cadre du projet d’approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques ». Le budget total de ce projet s’élèverait à 10 millions 556 milles 854 milles dollars.
Le directeur général de l’Environnement, Elamine Youssouf Mbechezi, a montré, lors de son intervention, les résultats escomptés du projet. «Nous nous engageons à travers ce projet, à passer de 24 % à 80 % d’approvisionnement en eau potable aux Comores d’ici au plus tard 2027», a-t-il annoncé. Selon lui, les fonds seraient déjà mobilisés par les partenaires, et plusieurs chantiers seraient déjà lancés, pendant que d’autres seraient en bonne voie, sur l’ensemble des trois îles.
D’ici à 2027…
Ce projet prévoit atteindre trois résultats : «Mettre en place des infrastructures résilientes au changement climatique pour gérer et combler le manque d’approvisionnement en eau provoqué par des évènement climatiques», « renforcer la résilience de l’accès à l’eau des communautés rurales et accroitre la sécurité en eau au niveau des ménages et des communautés », et « doter les Comores d’infrastructures d’approvisionnement en eau résilientes au climat (…) ». Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) et l’Onu-environnement ont renouvelé leur détermination à soutenir le gouvernement comorien à trouver des solutions aux problèmes de l’eau. De son côté, l’Unicef, par la voix de Maarouf Mohamed, a évoqué le programme de traitement de l’eau à domicile et l’utilisation des latrines améliorées.
Il a soutenu que «l’objectif du projet est de réduire les risques des maladies liées à la consommation d’une eau non traitée et l’utilisation des latrines traditionnelles». Ceci permettra, selon lui , à la population d’ «améliorer les techniques de construction et d’utilisation des latrines par l’utilisation de dalles en béton et autres options comme les siphons, ainsi que le traitement de l’eau à domicile par les tablettes de chlore». Maarouf Mohamed a aussi parlé des toilettes améliorées, faites à l’aide de dalles, coûtant 5 000 francs l’unité. «70 artisans sont formés pour la production et l’installation des options de toilette améliorées et ont montré leurs capacités à travers la pratique».