La Direction générale de l’Aimpsi a organisé une visite guidée journalistes mercredi 30 juin à Hahaya pour expliquer les travaux de l’aéroport international prince Saïd Ibrahim (Aimpsi. Une occasion pour les journalistes de s’enquérir de l’évolution des travaux qui pourraient permettre à la certification de l’Aimpsi.
De ce fait, l’aéroport des Comores (Adc) va recevoir une mission d’inspection pour sa certification en octobre prochain.
Financés exclusivement par le gouvernement à hauteur de plus d’un milliard de francs comoriens, les travaux sont scindés en cinq phases dont le terrassement. Selon le directeur technique de l’aéroport, Ahmed Saindou, les quatre premières phases ont été réalisées à hauteur de 80%. Elles doivent prendre fin avant le mois d’août prochain. «Les travaux de la mise aux norme des réglementations aéroportuaires internationales, via l’aviation civile internationale validée par le gouvernement en 2019 portant sur les différentes distances déclarées, marquages et chiffre sur une piste et des aires de circulation sont réalisés à 90%», a-t-il indiqué.
A l’en croire, le projet vise à la prolongation de l’ancienne aérogare, qui facilitera les formalités d’enregistrement des voyageurs. Pour les travaux de la piste d’atterrissage, Ahmed Saindou explique qu’il y a eu une extension conséquente dans tous les côtés. «Les deux largeurs ont été élargies de 75 mètres par rapport à l’axe et plus de trois kilomètres de longueurs», dit-il.
Le directeur général de l’aéroport des Comores, Yasser Ali Assoumani, a, en outre, fait savoir que ce certificat d’aérodrome est une exigence de l’Organisation de l’aviation civile Internationale pour tout aéroport accueillant des vols internationaux. Rassuré du travail réalisé par la société chinoise et l’Asecna, il confie que «l’obtention de cette certification prévue en octobre va nous permettre d’attirer plus des compagnies aériennes et en avoir une diminution des frais d’assurance».
Mohamed Avoka (Stagiaire)