Parmi les principales actions entreprises figure la mise en alerte orange à l’échelle nationale. Les responsables ont procédé à une évaluation des besoins opérationnels nécessaires pour répondre efficacement aux éventuelles crises. Par ailleurs, les unités locales de protection civile ont été opérationnalisées dans les trois îles de l’archipel afin d’assurer une intervention rapide et coordonnée.
Un travail de cartographie des zones inondables a également été réalisé, notamment à Ndzuani et Mwali, afin de mieux identifier les régions les plus vulnérables et d’adapter les interventions en conséquence.Sur le plan financier, la Dgsc dispose de plusieurs ressources pour faire face aux catastrophes. Un fonds d’urgence et de résilience, doté de 100 000 dollars américains ( 47 millions de francs comoriens), est immédiatement disponible. Par ailleurs, un fonds d’urgence complémentaire, compris dans le projet RePAIRE, peut mobiliser jusqu’à 500 000 dollars (237 millions de francs).
En cas de situation majeure, une ligne contingente de 9 millions de dollars (environ 4 milliards de francs) est accessible pour couvrir les besoins les plus critiques. Le pays bénéficie en outre d’une assurance paramétrique à travers l’African Risk Capacity, permettant d’obtenir une couverture pouvant également atteindre 9 millions de dollars en fonction des dégâts subis.Avec ces mesures, la Dgsc estime pouvoir renforcer les capacités de résilience des Comores face aux risques naturels. Cependant, la mise en œuvre de ces initiatives nécessitera une coordination continue entre les acteurs nationaux et internationaux pour garantir leur efficacité.