Une réunion technique s’est tenue au siège de la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc), en partenariat avec l’Unicef, le mardi 20 mai dernier. Cette rencontre visait à consolider les messages d’alerte précoce sur les cyclones, avec pour objectif de renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles. Il s’agissait également d’adapter ces messages pour les rendre accessibles et compréhensibles aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

Dans son discours d’ouverture, le directeur général de la Sécurité civile, le colonel Soilihi Abdallah Rafick, a souhaité la bienvenue aux participants et souligné l’importance du travail conjoint entre la Dgsc et l’Unicef. Il a aussi, en ces termes, rappelé les dangers auxquels la population est confrontée en cas de catastrophes naturelles : «Notre pays est exposé à divers risques, notamment les cyclones et les inondations. Aujourd’hui, il faut aussi intégrer les risques de tsunami et de séisme, qui concernent particulièrement les enfants.»

Adapter le langage et les outils de communication

Le colonel Rafick a mis l’accent sur la nécessité de sensibiliser et de préparer les populations les plus vulnérables, notamment les enfants, qui demeurent « parmi les plus fragiles», et qu’il est donc nécessaire de «les mettre à l’abri et de leur transmettre les bons réflexes». Il a également évoqué l’importance d’adapter le langage et les outils de communication. «Il ne s’agit pas seulement de simplifier les messages, mais aussi de créer des supports visuels concrets, utilisables dans les écoles, les familles, les médias et les communautés», a-t-il soutenu.

Lors de cette réunion, les participants ont travaillé à rendre plus accessibles les différents niveaux d’alerte cyclonique, en les adaptant au langage des enfants. Il a ainsi été question d’expliquer que certaines alertes, comme la verte, correspondent à une simple veille de routine. D’autres, comme la jaune ou l’orange, signalent une vigilance renforcée ou une situation d’urgence qui nécessite des mesures de préparation. Le niveau rouge, quant à lui, indique un danger imminent et appelle à la mobilisation immédiate des moyens d’intervention.

Une fois la menace écartée, la levée d’alerte rappelle que la prudence reste de mise. Des agents de la sécurité civile ont également montré concrètement ce que les enfants doivent faire – ou éviter de faire – lorsqu’un cyclone est annoncé. Ces messages, clairs et adaptés, seront diffusés prochainement dans les écoles, les familles et les communautés par les équipes de la Dgsc et de l’Unicef.