Poursuivis et placé en détention provisoire depuis le 20 octobre dernier suite aux événements de Mbeni, six inculpés ont été mis en liberté provisoire par le juge d’instruction chargé du dossier. Ces personnes mises en cause dans cette affaire de Mbeni sont inculpés pour les faits «d’incendie volontaire, destruction de biens, association de malfaiteurs et opposition à l’autorité légitime».
A l’issue de cette décision accordée en fin de journée du mercredi 11 janvier dernier, Me Fahardine Mohamed Abdoulwahid a effectué un point de presse, hier matin pour faire part de l’évolution de cette affaire et aussi communiquer la décision du magistrat instructeur.Devant la presse, l’avocat a informé que cette mise en liberté provisoire est assortie de trois mesures de contrôle judiciaire. Il s’agit de l’interdiction de quitter l’île de Ngazidja sans l’autorisation du juge, se présenter au cabinet du juge d’instruction pour les pointages hebdomadaires, une par semaine et de répondre aux convocations du juge.
Trois mesures de contrôle judiciaire
Sur cette affaire, douze personnes ont été poursuivies et placées sous mandat de dépôt. Une première mise en liberté a été accordée à cinq personnes, il y a quelques mois et les sept autres, leur mise en liberté vient d’intervenir. Quant à la treizième personne, son inculpation est intervenue très tard, le 7 janvier alors qu’elle s’est présentée à l’aéroport pour se rendre à l’étranger pour des soins.
Au cours de son intervention à la presse, Me Fahardine Mohamed Abdoulwahid estime que l’affaire évolue rapidement et, pour cette occasion, il salue «les efforts fournis par le magistrat instructeur et le parquet des diligences engagées pour traiter cette affaire». Le dossier lui a été confié le 20 octobre et en si peu de temps, il a réussi à procéder aux auditions de tous les inculpés, 13 personnes. Or il s’agit d’un dossier compliqué qui a un aspect criminel car il est question des faits d’incendie volontaire. A l’endroit du parquet, l’avocat a ajouté que les demandes de mise en liberté sont traitées dans les temps ce qui a permis au juge d’instruction de prendre les décisions nécessaires dans le temps.