Dans le cadre du plan d’amélioration de la sûreté de l’aviation civile en Union des Comores, l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci) en partenariat avec l’Agence nationale de l’aviation civile (Anacm) a ouvert, hier lundi à l’hôtel Retaj pour cinq jours, Un atelier de réflexion et de formation des agents nationaux du secteur de la sûreté de l’aviation civile.
Toutes les entités de l’industrie aéronautique, à savoir l’autorité de l’aviation civile, des cadres des trois aéroports comoriens, la gendarmerie du transport aérien, la police aux frontières, l’Asecna, Com’Air assistance, ainsi que des responsables sûreté des transporteurs aériens nationaux ont été conviés à ces travaux de réflexion.
La directrice de la sûreté, Saadati Mohamed Ali a tenu à rappeler que cet atelier qui entre sur le programme national de contrôle de qualité de la sûreté de l’aviation civile, est la troisième activité de l’Oaci, après le système de certification et la gestion des risques organisés respectivement en juillet et en septembre de l’année dernière.
Répondre en conformité avec les menaces émergentes
Elle a fait part de l’adhésion des autorités comoriennes de la sûreté de l’aviation civile à cette initiative, pour la mise en place du plan d’activité de l’Oaci, et témoigner de leur ferme volonté non seulement de renforcer la mise en œuvre des activités de supervision, mais aussi l’attention prioritaire que l’Anacm continue d’accorder à la sûreté de l’aviation civile.
Saadati Mohamed Ali a souligné qu’après cinq jours consécutifs de travail intense avec les experts de l’Oaci, le programme national de contrôle qualité qui sera élaboré, servira de base réglementaire pour mener à bien les activités de contrôle qualité en matière de sûreté de l’aviation civile.
“Je suis heureux de vous accueillir ici et suis convaincue qu’avec vous, nous allons réaliser de grands progrès pour la lutte contre les actes d’interventions illicites dans le transport aérien”, a-t-elle déclarée.
La directrice de la sûreté et facilitation a expliqué que suite à ces travaux, le pays s’engagera dans un processus qui consiste dans un premier temps à adopter très bientôt et par décret présidentiel, un nouveau programme national de sûreté de l’aviation civile (Pnsac).