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Apprentissage des femmes rurales : Soixante femmes suivent une formation générale de base de trois mois

Apprentissage des femmes rurales : Soixante femmes suivent une formation générale de base de trois mois

Société | -

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Un encadrement sur l’enseignement général est en cours, depuis la semaine dernière à Ngazidja, au profit de la femme rurale comorienne. Il est mis en place par la présidente de l’Association comorienne pour l’insertion des femmes et des jeunes (Aciefj). Soixante femmes âgées entre 25 et 55 ans bénéficient de cette formation financée, en partie, par le Fonds canadien d’initiatives locales (Fcil).

 

Une formation d’enseignement au bénéfice de la femme rurale est tenue à Dzahani la Tsidje, Seleani ya Hamahame et Singani, depuis la semaine dernière. Elle est organisée par l’Association comorienne pour l’insertion des femmes et des jeunes (Aciefj) dans le but d’appuyer l’alphabétisation fonctionnelle pour soixante femmes.

L’approche entrepreneuriale et l’organisation financière des femmes des localités concernées sont également dispensées dans cette formation afin de permettre leur autonomisation et le renforcement de leur insertion dans leurs communautés respectives. La formation est financée, en partie, par le Fonds canadien d’initiatives locales (Fcil). La présidente de l’Acifej, Zainaba Hassani-Baroini, explique que  la formation ne se limitera pas uniquement sur l’alphabétisation.

 

 

Nos activités dans ce projet seront axés sur l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, de la comptabilité, de l’entreprenariat, du côté finance et de la gestion suivant les besoins et les attentes des participantes et les objectifs fixés par le Fcil, afin qu’elles puissent être autonomes.  


 Selon Zainaba Hassani-Baroini, les bénéficiaires de la formation ont témoigné avoir été victimes d’escroquerie. Elles ont donné l’exemple précis de l’arnaque qu’elles subissent  lorsqu’elles achètent des tickets de recharges de téléphones. “Quand on donne le code à un jeune pour nous faire la recharge, il peut mettre un faux et s’empare du bon, tout cela arrive parce que nous ne savons pas lire. Nous sommes donc escroquées à cause de notre analphabétisme”, disent-elles.

Certaines ont soutenu qu’elles ont été déjà arnaquées dans des agences de transferts d’argents. Cependant, la présidente de l’Aciefj a motivé ses principes. “Mon actuelle lutte est d’arriver à faire en sorte que ces femmes arrivent à être autonomes. Qu’elles apprennent rapidement à lire et à écrire afin d’éviter toutes les infractions qu’elles subissaient”. A en croire le président et directeur général de Kms-Formation, M’ze Soilihi Kanbi, trois formateurs qui assurent la formation ont été encadrés et formés pour aider et servir l’éducation des citoyens.  



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