Le coordinateur dudit projet, Abderemane Mohamed Mfoungoulié, indique que le premier forage sera effectué incessamment dans les parages de Mkazi pour une couverture de vingt-trois localités de Bambao-ya-djuu et d’Itsandra. Il précise que ce projet, lancé au mois de novembre 2019 à Ndzuani pour une durée de huit ans sur quinze régions vulnérables dans le pays, a déjà réalisé une prospection géophysique durant cinq mois afin d’identifier les ressources en eau souterraine potentiellement exploitables.
“Sur la base de cette campagne de prospection, nous avons identifié neuf points d’eau souterraine au niveau national dont six à Ngazidja. Cette compagnie assurera l’exécution des forages dans les prochains jours car le gouvernement facilitera le dédouanement des équipements à travers une exonération”, laisse-t-il comprendre. A l’entendre, le deuxième forage dans le cadre de ce projet financé à hauteur de 60 millions de dollars par le Pnud-Gcf de 2019 à 2027 pour un taux d’accès d’eau potable à 60% au profit de 550 mille habitants, se fera à Mdjoiezi dans la région de Hambu.
Abderemane Mohamed Mfoungoulié a, par ailleurs, fait état des systèmes d’alimentation de l’eau potable au profit des quinze zones, dont six à Ngazidja, sept à Ndzuani et deux à Mwali. “Nous avons déjà contracté avec deux bureaux d’étude internationaux pour la conception globale dudit système. Nous commençons à recevoir des études sur certaines zones. La réalisation de toutes les études prendra presque dix mois et les travaux d’adduction d’eau seront lancés dès le début de l’année prochaine suivant la disponibilité des études”, espère-t-il.
Aspect météorologique
Le coordinateur du projet Er2c rappelle, en outre, que le projet envisage de mettre en place un laboratoire national de référence dans le but de mieux contrôler la qualité de l’eau tout en appuyant le secteur météorologique. “Nous insistons sur le fait que l’aspect climatique soit tenu en compte, notamment les inondations la sécheresse, le suivi des cours d’eau. La gouvernance et la réforme du secteur de l’eau. Raison pour laquelle le projet a soutenu le gouvernement à l’élaboration du code de l’eau. Et le système d’irrigation est d’actualité pour une agriculture résiliente face aux changements climatiques », promet-t-il.
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