Mwali est souvent confrontée à des pénuries de produits pétroliers qui ont le potentiel de perturber la vie quotidienne de ses habitants. Les raisons derrière ces pénuries varient, qu’il s’agisse de problèmes de transport maritime ou de marées imprévisibles.
Toutefois, la Société comorienne des hydrocarbures vient de mettre en place un système innovant pour éviter ces perturbations à répétition.
L’une des principales caractéristiques de ce nouveau système de gestion est la capacité d’anticiper et de réagir efficacement lorsque les niveaux de stock des produits pétroliers deviennent critiques.
Lorsque le stock atteint des niveaux réduits, la direction régionale limite la livraison à 6 000 litres par jour, soit 2 000 litres par station, étant donné qu’il y a actuellement trois stations-service sur l’île.
Un impact significatif sur la vie quotidienne des habitants
Ce mécanisme a déjà fait ses preuves lors d’une récente pénurie de carburant, en particulier d’essence, qui a duré trois jours.
Contrairement à des situations similaires par le passé, cette pénurie n’a pas eu d’impact significatif sur la vie quotidienne des habitants.
Le directeur régional de la société, Attoumane Hamada a ainsi expliqué le fonctionnement de ce nouveau système : « Nous vendons nos produits en fonction de la disponibilité, afin d’éviter les pénuries lorsque les stocks sont réduits.
Si nous disposons d’un stock adéquat, chaque station-service peut acheter la quantité dont elle a besoin.» Ce système est censé offrir une flexibilité bien nécessaire pour s’adapter aux contraintes liées au transport maritime et aux marées, qui peuvent souvent perturber les livraisons.
En période de stocks abondants, le dépôt de l’île peut désormais fournir jusqu’à 9 000 litres de produits par station, garantissant ainsi un approvisionnement stable.
Le directeur régional a par ailleurs catégoriquement nié l’idée selon laquelle une note de la direction nationale aurait limité le dépôt de Mwali quant à la quantité de carburant à doter aux stations-services de l’île.
