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Après le Ramadhwani : «Perpétuer les prières et les actes d’obéissance»

Après le Ramadhwani : «Perpétuer les prières et les actes d’obéissance»

Société | -

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Pendant le mois béni de Ramadhwani, on peut remarquer un brusque changement de comportement chez certains musulmans. Tous les musulmans sont très vigilants sur leurs faits et actes. Mais ce comportement perd souvent toute sa vigueur pendant les autres mois. «Il convient donc au musulman de perpétuer les actes d’obéissance après le Ramadhwani. On évite les pêchés et les mauvais comportements car il n’est en aucun moment permis de les faire», conseillera Fundi Amdjad.

 

Le mois de Ramadhwani touche à sa fin. Un mois béni qui rapproche encore davantage les musulmans au Tout-Puissant et qui, grâce à toute sa bénédiction, efface les pêchés. Les musulmans implorent Dieu, jours et nuits, tout au long du mois. Tous les croyants se livrent à la lecture du Coran, à l’aumône, aux prières nocturnes et à la prédication.


Et comme le précise Fundi Youssouf Ahmed, «ce comportement n’est pas recommandé seulement pendant le mois de Ramadhwani». Il ajoutera qu’ «il convient donc au musulman de perpétuer les actes d’obéissance après le mois de jeûne. On évite les pêchés et le mauvais comportement car il n’est en aucun moment permis de les reproduire. Il faut poursuivre ce qu’on faisait pendant le Ramadhwani avec les pratiques de nature à nous rapprocher davantage du Maître des créatures», a précisé Fundi Amdjad.


Pendant le mois béni de Ramadhwani, les musulmans doivent se montrer à la fois réceptifs et généreux envers l’autre. «Le mois de Ramadhwani est comme le mois d’entrainement des 11 autres mois. Seule la prière de Taraweh est faite spécialement pour ce mois sacré. Les femmes sont dignes de la femme idéale. Nous sommes soucieux de nos voisins. Mais après le Ramadhwani, on a l’impression d’être des prisonniers. On crie délivrance et on reprend nos mauvaises habitudes», a-t-il déploré.


Notre chroniqueur est revenu sur la question de l’attitude du musulman après le Ramadhwani, lequel justifie, selon certains Fundi, l’approbation par Allah du jeûne. Fundi Amdjad tient à clarifier que le comportement ne justifie en aucun cas notre Ramadhwani. «Il y a le Ramadhwani à part et nos actes de l’autre. Si on jeûne toute la journée sans faire une autre bonne action, le Ramadhwani est là, mais ton compteur reste à zéro», a-t-il expliqué. Par ailleurs, Oustadh Youssouf Ahmed a tenu à rectifier la chronique du jeudi 30 mai, sur la Zakat. Pour lui, la valeur à donner sur la zakat al-mal n’est pas le ¼, mais plutôt le 1/40, c’est-à-dire, le ¼ du dixième.


Zainaba Youssouf

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