Les proches parents et membres de l’association villageoise qu’était affilié le défunt Maoulida M’changama ont tenu une conférence de presse dimanche 4 juin dernier dans leur village au cours de laquelle ils ont dit laisser l’affaire à la justice comorienne. «Nous appelons à la paix et à l’entente des habitants de notre village.
Il est temps que tous ceux qui sont partis trouver refuge dans les villages voisins reviennent. Les enfants doivent reprendre le chemin de l’école. Nous ne sommes contre personne», a avancé Toirika Ali Zitoumbi un des notables qui ont présidé cette rencontre avec les journalistes.
Et de poursuivre : «nous croyons fortement en la rigueur de la justice comorienne. Et sommes convaincus qu’elle n’exprimera aucune pitié à l’endroit des malfaiteurs acteurs des coups mortels en la personne de Maoulida M’changama». De son côté, Ahmed Mohamed Chanfi a appelé la diaspora de leur localité à cesser d’user de son influence «négative» pour envenimer la situation locale.
Dans la foulée, le préfet de la commune Hamahame-Nyumamsiru Saïd Ali et natif de Buuni s’est exprimé face aux «dires» du maire. Selon lui, les mésententes avec le maire remontent aux affrontements de Mbeni au mois d’octobre dernier surtout quand «il a su que c’est moi qui ai confirmé au ministère que Mbeni se préparait à célébrer le mawulid dans l’après-midi».
Pour rappel, samedi 27 mai dernier, l’ouverture d’un foyer qui avait été fermé par le maire a conduit à des échauffourées qui se sont soldées par un mort. Ils font état de plusieurs blessés dont un blessé grave qui se fera d’ailleurs évacué par la diaspora locale cette semaine.