L’association comorienne des agences de voyage (Acav) a tenu sa deuxième assemblée générale avant-hier mardi 23 juillet, à la salle de conférence de l’Office nationale du tourisme des Comores. Il était question de faire une revue sur le point des activités proposées et menées lors de la première assemblée générale tenue le 14 novembre 2023 avec le ministre sortant du tourisme. Les mauvaises attitudes et comportements que jouent certaines agences ont été abordés au cours de cette session.
Les participants ont mis l’accent sur la création des sociétés et entreprises fantômes qui nuisent à l’image du pays, abordant également la question des tarifs des billets et des bagages au sein des compagnies aériennes.
Le président du tribunal de commerce, Ahamada Hamidou a parlé d’un travail qui entre dans le cadre de la politique générale de l’union de commerce. «Cette politique a été mise en place pour rétablir le climat des affaires aux Comores. Parmi les procédures mises en place par le tribunal de commerce, il y a l’enregistrement des sociétés.
Il y avait des visses de procédure sur la création de société. Et c’est à travers les agences qu’on enregistre beaucoup de blanchiments d’argent», a-t-il fait savoir précisant qu’ils ont fait beaucoup d’efforts pour maitriser le registre du commerce. Il existerait toutefois des sociétés fantômes.
Pour sa part, Mohamed Ibrahim représentant de l’agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a encouragé l’idée de réfléchir sur les problèmes que rencontrent les comoriens au moment des voyages. «Nous sommes les régulateurs, les témoins qui observent les problèmes que rencontrent les comoriens lors des voyages.
Nous allons vous former afin que votre association puisse avoir ce qu’il faut. Nous signalons plusieurs difficultés au sein de nos agences. Une agence ouvre ses portes et les ferme sans que nous le sachions alors qu’il y a une sanction préventive pour des cas similaires», a expliqué Mohamed Ibrahim.
De son côté, le secrétaire générale adjointe de l’association, Nombamba Djamila a plaidé pour une formation auprès des régulateurs afin de pouvoir défendre l’intérêt général des clients. «Nous demandons à l’aviation civile, en tant que représentant de l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci) aux Comores de nous fournir les formations nécessaires pour pouvoir défendre l’intérêt général de nos clients», a-t-elle plaidé.
Et de déplorer : «Actuellement, nous ne disposons pas d’information ni de formation adéquates pour gérer efficacement certaines situations complexes. Nous rencontrons plusieurs cas de litiges que nous devons prendre en compte pour la survie de notre secteur».
Faissoil Fatihoudine