L’agence Dar Al-Zakat a accordé, mardi 21 janvier, une aide financière à dix enfants orphelins. La cérémonie organisée à l’occasion a vu la présence de plusieurs autorités, notamment le conseiller du président de la République en charge des Affaires islamiques et le directeur général des Affaires islamiques. Cette aide va également être apporté, à en croire les responsables de Dar Al Zakat, à d’autres enfants orphelins, à savoir 40 à Ngazidja, 26 à Ndzuani et 15 à Mwali.
A l’occasion, le directeur général de l’agence, Ali Mdahoma, a exprimé sa gratitude envers les collaborateurs, notamment le secrétariat général du gouvernement, pour leurs soutiens significatifs permettant de promouvoir et diversifier les activités de l’organisme. Ali Mdahoma a tenu à souligner le soutien efficient du gouvernement et de son implication permanente en vue de subvenir aux besoins cruciaux des orphelins aux Comores. Le directeur général de Dar Al Zakat a insisté sur l’importance de cet acte de charité qui est, rappelle-t-il, un acte de piété «C’est le troisième pilier de l’islam», a-t-il rappelé demandant à chacun de faire preuve de solidarité en faveur des plus démunis et des nécessiteux. «Nous sollicitons la contribution de tout un chacun afin de compatir à cette difficile situation qui touche ces enfants orphelins», a-t-il lancé. Le directeur a indiqué que l’agence veut prendre en charge toutes les dépenses alimentaires des démunis durant la période de ramadan prévue en mars prochain.
Donner la charité est un acte d’adoration
Pour sa part, le directeur général des Affaires islamiques, Sagaf Charif Ali Saïd, a également rappelé le caractère dévotionnel de cette action. Selon lui, l’Etat doit appuyer et valoriser cette agence avec des subventions afin de soutenir ces enfants orphelins. «L’Islam nous recommande d’être bienveillants envers les orphelins tout en leur donnant les droits qui leur reviennent», a-t-il insisté, citant un verset du saint Coran annonçant des lourdes peines réservées à toute personne qui viole les droits des orphelins. «Il est de notre responsabilité de faire en sorte que ses enfants démunis ne se sentent pas délaissés car nul d’entre eux n’a choisi de vivre l’orphelinat», a-t-il conclu.
Ali Bacar (Stagiaire)
