La rencontre avait retenu comme ordre du jour, la révision des statuts, le bilan des activités réalisées par le bureau sortant, l’élection du nouveau bureau exécutif, entre autres. Cette Ag a été marquée par la participation par visioconférence de la présidente sortante, Abouhariat Said Abdallah, actuellement en vacances en France et de 22 femmes journalistes issues des différents organes de presse et membres de l’association. Après avoir abordé l’ordre du jour, l’Afcp a souhaité procéder à l’amendement des statuts. Les travaux d’amendement se sont avérés laborieux ce qui a valu son ajournement à une autre date.
«L’Ag a décidé que ces travaux d’amendement soient la première activité du nouveau bureau», a déclaré Mariata Moussa, trésorière du bureau sortant. Après cet ajournement, l’association a immédiatement procédé au vote du nouveau bureau exécutif qui va assurer la destinée de l’Afcp pour les trois années à venir.
Redynamiser les activités de l’Afcp
A l’issue du scrutin, candidate unique au poste de présidente, la journaliste d’Al-watwan, Mariata Moussa, a été élue avec 15 voix sur 22. Vice-présidente du bureau sortant, Yasmina Mohamed Chaihane qui concourrait à ce poste avec Abcaria Ali Mzé a été élue (21 voix).
Le poste de trésorière revient à Echata Hassany, journaliste à l’Ortc, qui a recueilli 13 voix, contre Zainaba Ahamada (9 voix). Egalement candidate unique au poste de secrétaire générale, Rabiata Abdallah a été élue avec 13 voix. La vice-présidente Yasmina Mohamed Chaihane a fait savoir que sa candidature a été motivée par son ambition de mettre son expérience au service de l’Afcp et de défendre davantage les droits de la femme journaliste dans l’exercice du métier.
La secrétaire générale élue, Rabiata Abdallah, a souligné, à son tour, que c’est la première fois qu’elle occupe un tel poste et sollicite le soutien de tout le monde. «Je veux que la journaliste comorienne se réveille et ose prendre les devants. Cependant, je proposerais qu’on révise nos statuts qui datent de 2013 puisqu’on fait face à de nouveaux enjeux et qu’on organise aussi des formations au profit des anciennes et nouvelles générations. Je souhaite qu’on sensibilise davantage pour que les femmes journalistes viennent adhérer car j’ai constaté que nombreuses d’entre elles ne s’impliquent pas puisqu’elles ne sont pas motivées», a-t-elle expliquén
