L’association nationale des scouts des Comores a organisé une cérémonie, la semaine dernière, pour clore une formation qui a débuté samedi dernier, à Ikoni ya Bambao. La session de formation a été organisée dans le cadre “du développement de potentialités physique, morale, spirituelle et intellectuelle à des jeunes Comoriens issus de Ngazidja, Ndzuani et Mwali formés par dix adultes”, a fait savoir le secrétaire général des Scouts des Comores au niveau de l’Etat, formateur de cette association Moimed Misbahou Badourou originaire de Bweni ya Bambao.

À travers les explications de Moimed Misbahou Badourou “à part les objectifs généraux du scoutisme aux Comores, nous avons inclus la lutte contre la délinquance qui demeure un fléau mondial et qui ruine beaucoup de pays”, a-t-il dit, précisant que l’association veut promouvoir l’éducation sociale. “Nous, en tant qu’adultes, on est ici avec les jeunes pour les aider à développer et à vivre avec les bonnes manières”, a-t-il souligné.

Un concours en Corée du sud

À l’en croire, l’objectif essentiel de cette association est “d’encadrer les jeunes, les aider à développer leurs capacités psychomotrices pour qu’ils soient de futurs citoyens responsables digne de ce nom”. Selon lui, l’association “envisage mobiliser des jeunes qui auront la confiance de la société, qui seront de vrais responsables, engagés et puis qui suivront l’idéal que nous menons aujourd’hui d’encadrer leurs petits frères et leurs enfants à lutter contre la délinquance juvénile”.

Le formateur ajoute : “notre association se trouve partout dans les îles et nous tenons compte du partage équitable puisqu’on est budgétisé par le bureau mondial qui a pris en charge neuf jeunes pour les billets, leurs droits de participation, la nourriture, entre autres, pour un concours en Corée du sud. C’est pourquoi on a jugé utile de faire un partage égal et équitable sur l’ensemble du territoire national puisque dans chaque île il y a des scouts et on a pris trois par île”.Ces enfants ont été sélectionnés sur concours basé sur une activité dénommée “Djamboré” basée sur la “bonne manière, sur le mode vestimentaire, sur la préparation des repas traditionnels et sur la fabrication des objets d’arts, pour qu’enfin on enregistre ceux qui ont décroché des bons résultats”, a fait savoir Moimed Misbahou Badourou.

Par Soillah Hamidou (stagiaire)