Une réunion stratégique consacrée à la coordination du plan d’urgence de l’aéroport s’est tenue ce mardi 15 juillet à l’hôtel Itsandra pour étudier les mécanismes visant à garantir la sécurité, la sûreté et la résilience des installations aéroportuaires face à toute forme de situation d’urgence. La réunion consistait à échanger et débattre sur les procédures d’urgence relatives aux accidents d’aéronefs à l’aéroport et hors aéroport, ainsi que les actions attendues de chaque partie prenante.
Les discussions ont aussi porté sur les procédures d’urgence relatives à l’incendie, la sécurité et la santé publique, les actions attendues de chaque partie prenante, notamment les situations d’urgence incluant les accidents d’avion, troubles civils, urgences sanitaires, actes d’intervention illicites et urgences impliquant les marchandises dangereuses. Dans son mot d’ouverture, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a souligné que l’aviation civile, plus que tout autre secteur, repose sur une anticipation rigoureuse des risques.
La responsabilité première en tant qu’autorité de régulation est d’assurer la préparation et la coordination efficace des réponses aux incidents, qu’ils soient d’origine naturelle, technique ou humaine. «Aujourd’hui, il est impératif que ce plan soit actualisé. Qu’il reflète fidèlement les réalités de notre environnement opérationnel, qu’il tienne compte des évolutions techniques, des nouveaux acteurs présents sur la plateforme, et qu’il intègre les leçons tirées des incidents passés et des expériences vécues», a expliqué Abdou Mondoha Abdillah, qui a appelé à une implication collective de toutes les parties prenantes, à savoir les services de secours et de santé, la police, les prestataires de services et bien entendu tous les services de l’Anacm. Le patron de l’Anacm a réaffirmé l’entière disponibilité de son institution à accompagner ce processus. Il rassurera quant à la mobilisation de la direction de la sécurité pour appuyer techniquement et garantir la conformité du plan aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) et aux bonnes pratiques internationales.
De son côté, le secrétaire général du ministère des transports maritimes et aériens a précisé que le gouvernement accorde une grande importance à la sécurité aéroportuaire et doit accompagner les réformes aussi bien techniques qu’administratives. Djinti Ahamada a dit espérer que les fruits de cet atelier permettront d’améliorer la coordination des actions en cas d’incident ou accident. Pour sa part, le directeur général de Terminal airport holding (Tam), s’est montré confiant quant à cette session qui, selon lui, vient consolider le plan d’urgence déjà mis en place pour l’aéroport de Moroni. « Ce plan d’urgence, qui est réglementé, fait partie de notre vision pour la certification de l’aérodrome et vient refléter nos souhaits de bien coordonner nos efforts, les commandements et contrôles, assurer nos actions par rapport aux scénarios des incidents ou des accidents qui sont multiples. On compte bien établir un protocole d’entente mutuelle pour la gestion d’urgence», a concédé Lollbeharee Rajeev.