Le projet «Food Systems Resilience» Program-Comores (Fsrp-Km), initié par le gouvernement comorien et financé par la Banque mondiale à hauteur de 43 millions de dollars pour six ans, vise à renforcer l’autonomie alimentaire du pays. Bien que les Comores disposent d’un potentiel agricole, le pays reste tributaire des importations pour plus de 75 % de ses besoins alimentaires, le rendant ainsi vulnérable face aux crises mondiales. Le projet Fsrp se concentre sur la résilience des systèmes alimentaires et l’adoption de pratiques agricoles climato-intelligentes, avec un accent particulier sur l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Le 5 novembre, un atelier a réuni les parties prenantes pour les former et les sensibiliser aux normes de gestion des risques environnementaux, sociaux et des violences basées sur le genre (Vbg), afin de s’assurer de la conformité des activités du projet avec les cadres établis. Ces actions visent à minimiser l’impact environnemental et social des interventions.
Le docteur Marichali Ahmed, responsable du projet, soutient que les Comores doivent se préparer à moyen et long terme à faire face aux crises alimentaires récurrentes. Le Fsrp-Km adopte une approche intégrée et multisectorielle, en s’appuyant sur différents sous-secteurs comme les cultures vivrières, fruitières, céréalières et maraîchères. En collaboration avec le ministère de l’Agriculture, les autorités locales et les Centres régionaux de développement économique (Crde), des actions spécifiques seront menées dans des zones précises, impliquant aussi la pêche et la gestion des bassins versants.