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Azali Assoumani réélu président avec 57,02% I L’élection d’Azali Assoumani confirmée par la Cour suprême

Azali Assoumani réélu président avec 57,02% I L’élection d’Azali Assoumani confirmée par la Cour suprême

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

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La haute juridiction a validé la réélection du chef de l’Etat en exercice pour un nouveau mandat de cinq ans. La proclamation des résultats définitifs boucle le processus électoral.

 

Azali Assoumani, président-candidat à sa propre succession, est déclaré réélu avec 57,02% des suffrages par la section électorale de la Cour suprême, hier mercredi 24 janvier. Ladite cour a également validé l’élection des trois candidats de l’Alliance de la mouvance présidentielle (Amp) aux élections des gouverneurs des îles. Mze Mohamed Ibrahim est élu gouverneur de Ngazidja avec 50,66%, Chamina Ben Mohamed devient la gouverneure de Mwali avec 51,06%, et Zaidou Youssouf celui de Ndzuani avec 50,90%.


Les juges de la Cour suprême ont révisé les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), proclamés le 16 janvier dernier. Le nombre de votants est de 191 297 personnes, soit un taux de participation de 56% au lieu des 16% précédemment annoncés par la Ceni. Le candidat Azali Assoumani a obtenu 99 541 voix, soit 57,02%, suivi par le candidat du mouvement « Nalawe », Dr Salim Issa Abdallah, crédité de 19 327 voix, soit 11,5%.


Le leader du parti Orange, Daoudou Abdallah Mohamed, qui avait recueilli provisoirement 5,88%, est maintenant classé à la troisième position avec 10,23%. Le candidat du mouvement « Woneha », Bourhane Hamidou, le suit avec 10,06%. Il est suivi par Mougni Baraka Said Soilih du parti Rdce, en cinquième position, qui avait 4,75% et qui vient d’obtenir 10,02%. En sixième et dernière position, le leader du mouvement « Tsasi », Aboudou Soefo, qui avait récolté 1,00% lors des résultats provisoires, a obtenu 1,60%. Les résultats définitifs ont été proclamés en l’absence de tous les candidats. Le candidat Azali Assoumani a été représenté par son directeur de Campagne, Houmed Msaidie.


Dans un entretien accordé à la presse à la sortie de la salle d’audience de la Cour Suprême, Mahamoud Fakridine, le ministre de l’Intérieur en charge des élections, a du moins reconnu que le processus électoral était «long et tumultueux».


Il a estimé que «globalement les élections sont bien passées dans le calme, notamment le jour du scrutin». Deux jours de manifestations violentes ont toutefois suivi la proclamation des résultats provisoires par la Ceni le 16 janvier. Il a donc mis en garde les éventuels manifestants après la proclamation des résultats définitifs, affirmant qu’« un homme averti en vaut deux». Selon lui, «des dispositions ont été prises pour assurer la sécurité», ajoutant que «si les citoyens veulent manifester, ils doivent respecter la loi et demander l’autorisation».

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