Le chef de l’Etat a dirigé vendredi dernier la grande prière à Dzahani La Tsidje. L’occasion pour le président de revenir sur le principal sujet d’actualité du pays à savoir les assises nationales qui devraient probablement avoir lieu à la mi-janvier 2018. En dépit de nos divergences de points de vue, les assises nationales sont «une formidable opportunité» pour s’unir dans la paix,

C’est l’avenir du pays qui est en jeu et qui sera discuté tout au long des assises nationales, ne me prêtez pas de fausses intentions, a clamé le chef de l’Etat devant de nombreux notables venus des localités voisines.

Le président Azali Assoumani a déploré ”le laisser-aller” dans certaines radios où “des gens se croient libres de tout et se permettent de diffuser des fausses informations, des mensonges et des insultes” sans aucun respect des règles professionnelles. “Vous devez prendre vos responsabilités pour mettre de l’ordre, et vous soulever contre ces radios-propagande”, a-t-il lancé, furieux, à l’endroit des notables à la grande mosquée de Dzahani la Tsidje.

Par ailleurs, Azali Assoumani a appelé les Comoriens à investir dans l’éducation de leurs enfants, seule condition pour les aider à être maitres de leurs propres destins. Pour lui, c’est une erreur de mobiliser toute une fortune pour “acheter” un visa ou aller s’aventurer dans des zones dangereuses en voulant gagner l’Europe au péril de la vie.

C’est exclusivement à travers  l’éducation et la science que les Comores feront en route ses premiers pas vers le sommet du développement “Investissez dans l’éducation, aidons les jeunes à développer leurs capacités créatrices, mobilisons-nous pour redonner de l’espoir à notre jeunesse”, a insisté le chef de l’Etat.

Le président de la République a, tout au long de son discours, insisté sur la nécessité de préserver la paix et la stabilité qui règnent dans le pays “on ne peut pas prétendre faire des Comores un pays émergent sans en créer les conditions. Et la première de ces conditions, c’est la paix et l’unité nationale”a conclu Azali Assoumani.

Abdallah Saïd Ali
et Beit-Salam