Le président de l’Union africaine et chef de l’État comorien, Azali Assoumani, espère voir un jour les Comores à la tête de l’organisation onusienne. Il a émis ce souhait vendredi 24 février dernier au stade de Misiri à Mtsamdu devant plusieurs centaines de personnes présentes. Ces dernières ont procédé à une prière pour le nouveau patron de l’organisation panafricaine, implorant Allah à l’accompagner au mieux à réussir sa mission à la tête de l’Union africaine.«Il y a des conséquences heureuses à nos actes. Dieu a voulu que l’Union des Comores soit à ce niveau, à la tête de l’Union africaine.
Nos anciens dirigeants ont pris l’indépendance de ce pays. Il faut aujourd’hui que nous soyons capables de reconnaître leurs efforts et d’assurer la continuité de leurs actions. Il faut être uni pour le développement de ce pays», a déclaré le président de l’Union africaine, Azali Assoumani. Et d’ajouter qu’«un jour, nous aurons la responsabilité des Nations-unies. J’ai ce mandat à la tête de l’Ua pour un an. Chaque 26 mai, des présidents sont investis dans notre pays, cela justifie qu’il y a la stabilité dans notre pays».
Pour sa part, le gouverneur de l’île, Anissi Chamssiddine, a marqué ses propos par des prières au chef de l’État et à l’ensemble de la population comorienne. «C’est un grand jour de prières et de remerciements. Allah, le Clément a fait du président Azali Assoumani le chef de l’État. Il a voulu élever le pays à la tête des cinquante-quatre pays du continent. Je demande à tous les Comoriens de prier pour toutes et tous ceux qui ont lutté pour le pays au péril de leur vie», a souligné le premier magistrat de l’île sans manquer de fustiger ceux qui parlaient de 2021.
21e président de l’Ua
«Nous sommes en 2023 et le chef de l’État est devenu le vingt-et-énième président de l’Union africaine».
Dans son intervention, le Dr Zaidou attestera la maturité du chef de l’État en exposant ses exploits malgré toutes les difficultés auxquelles il a dû faire face depuis son premier mandat. «Azali Assoumani, c’est un homme de paix, de dialogue et de compromis, un homme de consensus qui sait faire écouter sa voix. Il a bravé lors du cyclone Kenneth, la covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine pour relever le pays. Il y est arrivé. Nous sommes parmi les pays qui ont bien lutté contre la covid-19 grâce à ses efforts», a témoigné le toubib.
