Le directeur général des Aéroports des Comores (Adc), Maamoune Chakira, aux côtés du directeur de l’école privée Mouigni Baraka, a procédé, hier lundi 17 avril à l’hôtel Golden Tulip, à la remise de 12 bourses d’études en aéronautique à des étudiants comoriens. Sélectionnés à l’issue d’un concours, ces lauréats vont bénéficier d’une formation de trois ans en aéronautique.
Durant les trois années de formation, la bourse des ADC comprend également une prise en charge integrale du transport, du logement et de la restauration.. Le directeur de l’école privée Mouigni Baraka, Ismaël Ibouroi a fait savoir que le concours d’obtention de bourse s’est déroulé comme programmé. «Il a été dirigé par des enseignants chevronnés, d’une très grande expérience et réalisé avec des critères adéquats par rapport à l’aviation civile», a-t-il indiqué.
Les modalités de sélection
Par rapport aux critères du concours et les modalités de sélection, le directeur de l’école privée Mouigni Baraka a ajouté que «l’élément de base était les compétences post-bac. C’était notamment sur le niveau de mathématique». Les participants ont flanché sur des épreuves de physique et de français. A en croire Ismaël Ibouroi, «dans l’ensemble, les choses se sont bien passées, nous sommes particulièrement contents de constater que la direction générale des aéroports a pris les résultats selon les critères fixés».
De son côté, le directeur des Adc a rappelé que les 12 boursiers ont l’opportunité de représenter les Comores en Ethiopie dans le cadre de cette formation avec des fonds propres de l’Etat «Sachez qu’avec ces bourses, vous avez une mission à accomplir envers l’Adc, à travers moi et surtout envers l’Etat car vous serez toujours sollicités à représenter le pays à l’occasion des prochaines formations», a rappelé Maamoune Chakira. Les bénéficiaires n’ont pas caché leur satisfaction. «Le concours a été organisé avec beaucoup plus de rigueur. C’est quelque chose d’excitant de pouvoir représenter son pays car c’est important pour moi», s’est félicité Al-Anzize Dine qui parle d’un rêve d’enfance. «Devenir contrôleur aérien, c’est bien pour moi. C’est un travail passionnant qui m’a toujours fasciné», a-t-il expliqué.
Par Nakib Issa (Stagiaire)