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Aéroports des Comores I Un point de presse pour expliquer la privatisation en cours

Aéroports des Comores I Un point de presse pour expliquer la privatisation en cours

Société | -   Maoulida Mbaé

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Destruction du portail d’entrée de l’Aimpsi, processus de privatisation...le porte-parole des Aéroports des Comores s’est expliqué devant la presse.

 

Lors d’un point de presse tenu hier mardi, le porte-parole des Aéroports des Comores (Adc) Mohamed Djawad, a apporté des éclaircissements sur deux points : l’incident survenu à l’Aéroport international Prince Saïd Ibrahim (Aimpsi) la nuit du vendredi dernier, où le portail d’entrée de la zone de départ a été arraché par le vent, ainsi que le processus en cours de privatisation du principal aéroport du pays.


Concernant le portail emporté par le vent, Mohamed Djawad a indiqué que l’incident s’est déroulé dans la nuit du vendredi 19 juillet. Le lieu a été secoué par un vent violent qui a détruit le portail d’entrée principal de la zone des départs de la nouvelle aérogare. Selon lui, le site a été immédiatement sécurisé après l’incident par les éléments de la brigade de la gendarmerie des transports aériens (Bgta) et ceux de la force spéciale de l’Armée nationale de développement (And) qui étaient en poste ce jour-là.


L’inspection menée sur la zone n’a révélé aucune autre perte, selon toujours Mohamed Djawad. «Après avoir été informée de l’incident, la direction a pris immédiatement les dispositions nécessaires pour que la zone soit opérationnelle le plus rapidement possible. Une société privée a été contactée et est à pied d’œuvre pour remettre en état cette partie arrachée par le vent. Nous espérons que d’ici hier après-midi (mardi après-midi), la zone sera à nouveau entièrement accessible», a-t-il déclaré, ajoutant que la facture de la réparation est élevée, sans pour autant préciser le montant.À noter que suite à la destruction de cette partie de la nouvelle aérogare, toujours en chantier, des critiques ont émergé concernant la fragilité des travaux malgré les fonds débloqués pour le projet. Pour apaiser les tensions, le porte-parole d’Adc a tenté d’expliquer que ce qui s’est passé ce vendredi soir-là entre 22h et minuit, est un phénomène naturel qui peut survenir dans n’importe quel aéroport du monde.
«Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’attribuer la responsabilité de ce qui est arrivé à quelqu’un. Notre aéroport fait souvent face à des rafales de vent qui, parfois, nous contraignent à annuler des vols. Ailleurs aussi, des phénomènes météorologiques peuvent causer des retards de vols», a-t-il expliqué.

La suite des négociations

L’autre point abordé lors de cette rencontre avec la presse par Mohamed Djawad, concernait le processus en cours de privatisation de l’Aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim. Mohamed Djawad a rappelé que ce processus est l’aboutissement de plusieurs années de négociations entre l’État comorien et la société émiratie Terminals Holding. Selon lui, après la signature du contrat de concession entre le ministre des Finances de l’époque, Mze Abdou Mohamed Chafiou, et le représentant de la société émiratie, une période de transition a débuté le 1er juillet. «Une équipe désignée par le concessionnaire est sur place pour piloter cette transition. Pendant cette période, la partie comorienne est représentée par le directeur d’Adc, Mamoune Chakira», a-t-il expliqué, refusant de rentrer dans les détails, arguant qu’il s’agissait d’un «point de presse» et non d’une «conférence de presse». Il est important de rappeler que l’équipe de transition mise en place par le nouveau concessionnaire a été précédée d’une mission de diligence en février dernier, dont l’objectif a été l’évaluation globale des activités aéroportuaires et la préparation de la transition entre Adc, Com’Air et la société des Émirats, basée à Abou Dhabi.


Lors d’une conférence de presse tenue par le directeur général d’Adc, Mamoune Chakira, suite à l’arrivée de la mission de diligence, une question sur l’épineux problème du personnel lui a été posée. «Le moment viendra pour les équipes des ressources humaines et des finances d’examiner la question. Pour l’instant, il n’y a pas de quota visé au niveau du personnel. La seule exigence à ce stade est celle classique d’une reprise de société. Ils vont nommer le directeur général de leur équipe et le directeur financier. Ce sont les deux postes sur lesquels nous avons eu des discussions», avait-il répondu.Le Terminals Holding Group est une société en expansion, travaillant dans le secteur aéroportuaire. Elle assure la gestion de plusieurs aéroports en Asie et en Afrique, notamment l’aéroport d’Astana, au Kazakhstan, et celui de Malabo en Guinée Équatoriale.

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