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Aïd-el-Kabir : à Mwali, différentes manières de perpétuer le rite du sacrifice

Aïd-el-Kabir : à Mwali, différentes manières de perpétuer le rite du sacrifice

Société | -   Abdillahi Housni

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Ce samedi 7 juin, jour de l’Aïd-el-Adha, à Fomboni comme dans les autres localités de l’île de Mwali, les grandes mosquées ont été envahies dès 7 heures du matin par des hommes et des enfants, tous vêtus de leurs plus beaux boubous ou de vêtements de marque, pour accomplir la prière de l’Aïd. À Djwaezi, 11 vaches ont été sacrifiées cette année dans la rivière de Gnombeni. « À l’approche de l’Aïd, on s’organise en groupes de 7 à 8 personnes, chacun contribuant à hauteur de 60 000 francs, afin d’acheter une vache ne dépassant pas 450 000 francs. Une fois l’animal égorgé, la viande est découpée en tas équitables selon le nombre de participants. Chacun est libre de prélever une part pour en faire don ou non », a confié Gablin, un notable de cette ville. Dans d’autres localités, des associations religieuses comme Uzuri wa Dini, dirigée par Moussa Adam, ont également procédé à l’abattage de bœufs au profit des orphelins de l’île.

Des sacrifices plus modestes

À Fomboni, capitale de Mwali, certaines familles ont opté pour des sacrifices plus modestes. « Moi, au lieu de chercher un mouton ou une vache qui coûtent une fortune, j’ai préféré acheter un coq, simplement pour suivre l’exemple de soumission du prophète Abraham », a affirmé Daniel Abdou, originaire de Mouzdalifa.Enfin, bien que l’Aïd-el-Adha soit la fête la plus sacrée de l’islam, elle ne semble pas revêtir à Mwali la même ampleur festive que l’Aïd-el-Fitr, célébrée à la fin du ramadan, où chaque foyer s’attelle à préparer de nombreux plats pour accueillir les invités.

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